La wilaya de Blida prévoit une augmentation de la production d’agrumes pour la saison agricole 2024/2025. Selon la direction des services agricoles (DSA), la production devrait atteindre plus de 4,7 millions de quintaux, contre 4,6 millions l’année précédente.
« La wilaya s’attend, durant cette saison, à engranger une production record de plus de 4 706 953 quintaux, contre 4,6 millions produits l’année dernière », a déclaré Kamel Foudhala, directeur du secteur agricole, cité par l’APS.
Cette progression s’explique par des « bons indices de production obtenus entre septembre et la mi-décembre », avec une récolte de 1 008 741 quintaux sur une superficie de 4220 hectares, et un rendement moyen de 239 quintaux par hectare.
La hausse est également attribuée à l’entrée en production, cette année, de « 230 hectares d’agrumes », grâce au programme de réhabilitation des vieux vergers. La saison agricole se poursuivra jusqu’à la fin mai 2025.
Les autorités locales insistent sur « la nécessité de diversifier leurs cultures d’agrumes, afin d’assurer ce fruit au citoyen tout au long de l’année ». Avec 21 904 hectares dédiés aux agrumes, dont 19 959 hectares en production, Blida reste le principal producteur national, offrant 45 variétés différentes.
Cette abondance a déjà des répercussions sur les prix des agrumes. Sur les marchés locaux, la mandarine est vendue entre 75 et 150 DA/kg au détail, et entre 60 et 75 DA au marché de gros. Les oranges, quant à elles, se négocient entre 100 et 180 DA/kg au détail, et entre 80 et 120 DA au marché de gros.
Pour éviter une saturation du marché, la DSA encourage les agriculteurs à « stocker dans des chambres froides« les excédents de production afin de maintenir leur disponibilité tout au long de l’année. Une partie de ces excédents pourrait également être destinée à l’industrie alimentaire ou pharmaceutique, notamment pour la fabrication d’huiles aromatiques, savons et crèmes.
Les vergers d’agrumes de Blida sont principalement situés dans les communes d’Oued El Alleugue, Mouzaïa, Larbaâ, Chebli et Boufarik. Cette concentration facilite la gestion et le suivi des récoltes, tout en contribuant à l’approvisionnement du marché national.