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Usine Fiat d’Oran : la production du Doblo touristique à partir de janvier 2025

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Le PDG du groupe Stellantis en Algérie, Raoui Beji, a révélé la date du lancement du nouveau Fiat Doblo, dans sa version touristique, dans l’usine de la marque italienne à Oran.

Dans des déclarations au journal Echourouk, à l’occasion de la Foire de la production algérienne (FPA) au Palais des expositions Pins Maritime à Alger, Raoui Beji a fait savoir la production du modèle Fiat Doblo touristique (moteur essence) sera lancée janvier 2025.

« Nous produisons actuellement deux modèles dans l’unité de Tafraoui : la Fiat 500 et la version utilitaire de la Doblo. À l’occasion de la Foire de la production algérienne, nous avons dévoilé la version touristique du Doblo, qui a été présentée au Président de la République », a-t-il indiqué.

Et de préciser : « Concernant le début de la production, il est prévu à partir de janvier 2025. Nous sommes actuellement en train de finaliser le processus, car notre objectif est de lancer en Algérie le Doblo touristique conforme aux normes internationales en matière de qualité et de sécurité. »

« Par la suite, nous augmenterons progressivement la production dans l’usine à partir de janvier et, bien sûr, nous commencerons à commercialiser le véhicule progressivement », a-t-il indiqué, au sujet du début de la commercialisation du modèle.

M. Raoui Beji a également révélé qu’à la fin de 2025, un nouveau modèle sera lancé à l’usine de Tifraoui avec un taux d’intégration locale de 20 %. « Nous dévoilerons le reste des détails en temps voulu », a-t-il dit, en faisant état d’une collaboration avec l’opérateur local, Ghazal GPL, afin de proposer une version équipée de kits GPL (gaz de pétrole liquéfié). Pour ce qui est des moteurs diesel, il a rappelé que le Doblo, version utilitaire, est équipé de ce type de moteur.

Interrogé sur la récente décision de l’entreprise de geler les commandes pour la Fiat 500, Raoui Beji a indiqué : « Actuellement, les inscriptions sur le site internet et auprès du réseau des concessionnaires agréés restent ouvertes normalement, sans aucun changement à ce sujet, car notre objectif est de satisfaire le client. » « Toutes les inscriptions sont centralisées sur une plateforme gérée par Fiat. En fonction des disponibilités, nous contactons les clients pour qu’ils viennent payer leur véhicule et le récupérer », a-t-il expliqué, évoquant « une approche est basée sur des principes de justice et de transparence » et que « les inscriptions sur la plateforme sont traitées selon l’ordre chronologique d’enregistrement à l’échelle nationale ».

Atteindre un taux d’intégration locale de 20 % d’ici la fin de 2025

Sur le taux d’intégration visé par l’usine d’Oran durant la deuxième année de son entrée en production, il a indiqué que l’objectif est d’atteindre un taux d’intégration locale de 20 % d’ici la fin de 2025.

« L’intégration locale constitue l’un des piliers fondamentaux de notre projet industriel en Algérie. Nous avons eu l’honneur d’accueillir 5 nouveaux fournisseurs pour l’usine de Tafraoui dans le pavillon dédié à Fiat, désignés en 2024. Aujourd’hui, nous possédons un portefeuille très riche, comprenant des partenaires internationaux ainsi que locaux, pour atteindre un taux d’intégration locale de 20 % en 2025, puis un minimum de 30 % en 2026 », a-t-il précisé.

Et d’ajouter : « Je peux également vous annoncer qu’un nouveau modèle, le quatrième de notre gamme, sera introduit à la fin de 2025. Ce modèle sera intégré localement dès le début de sa production en Algérie, ce qui constitue un élément clé de notre projet. C’est un défi stimulant, mais qui reflète notre volonté de créer un écosystème automobile en Algérie. »

Raoui Beji a souligné que le principal objectif est « de répondre aux commandes des clients algériens », qu’il a qualifié de « priorité absolue ». « Nous nous engageons à satisfaire les besoins du marché local à travers la production nationale, qui demeure notre priorité », a-t-il dit, prévoyons d’atteindre une production de 90 000 voitures d’ici 2026. « Cela ouvrira la voie à d’autres opportunités et à des projets d’expansion. L’exportation pourrait faire partie de ces opportunités, mais je tiens une nouvelle fois à affirmer que notre priorité reste de répondre aux besoins des citoyens algériens », a-t-il conclu.

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