Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a fait savoir que l’Algérie disposait de 213 usines de production de médicaments couvrant 75% des besoins du pays en médicaments essentiels.
Ce taux augmentera à 85% fin 2024 avec l’entrée en service de six (6) nouvelles usines de production des anticancéreux, qui devraient produire 70% de différents types d’anticancéreux, a-t-il dit, lors d’une conférence de presse animée en marge de l’inauguration du Laboratoire central de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP).
Outre ces six usines, M. Aoun a également fait état de la réalisation en cours de trois (3) autres usines, ce qui permettra de réduire la facture d’importation de ces médicaments de 400 millions d’euros en 2025.
La facture d’importation des anticancéreux réduite de 400 millions d’euros en 2025
La consommation de médicaments en Algérie progresse annuellement de 15%, a fait observer le ministre, selon l’APS, soutenant que pour y faire face, des facilités sont accordées aux investisseurs en matière de production pharmaceutique.
Et d’insister, à cet égard, sur l’importance de l’amélioration de la distribution des médicaments pour assurer leur disponibilité sur le marché.
Pour ce qui est des vaccins pour les enfants, M. Aoun a assuré qu' »ils figurent parmi les priorités du secteur conformément aux instructions du président de la République ».
Différents types de ces vaccins sont disponibles sur le marché, a-t-il affirmé, faisant état d’un projet du groupe SAIDAL pour leur production à compter de 2025.