Le Directeur des Startups et de l’incubation au ministère de l’Economie de la connaissance, Noureddine Ouadah, a révélé aujourd’hui qu’il existe près de 8.000 startups activant dans l’économie verte parmi lesquelles 2.500 entreprises ont bénéficié du label et du soutien financier du Fonds de soutien des startups.
Intervenant à la radio chaine 1, il a tenu à souligner que le secteur des startups et l’économie de la connaissance avaient posé les premières bases pour construire un écosystème aux standards internationaux pendant 4 ans afin de stimuler l’innovation.
Par ailleurs M. Ouadah a déclaré que la 3ème édition de la Conférence africaine des start-up, prévue du 5 au 7 décembre 2024 au Centre international des conférences (CIC) d’Alger, va se concentrer sur les technologies d’intelligence artificielle et mettre en évidence la stratégie de l’Algérie pour contrôler ses applications en plus de discuter de la manière de créer des startups fortes dans les solutions d’intelligence artificielle.
Placée sous le thème « Réimaginer l’Afrique par l’intelligence artificielle », cette conférence, ajoute-t-il, la « plus grande » de son genre en Afrique, vise à réaffirmer l’importance de l’innovation et des technologies avancées dans la relance du développement socioéconomique du continent, a précisé la même source.
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Cet événement verra la participation de plus de 20.000 participants parmi les entrepreneurs, innovateurs et investisseurs, ainsi que 45 ministres africains chargés des domaines de l’innovation et des start-up, s’érigeant en « rassemblement de premier plan » dans le continent.
M. Ouadah a indiqué, en outre, que la réalisation du projet de création de zones franches technologiques pour les entreprises émergentes se déroule à un rythme avancé en coordination avec les opérateurs économiques, de sorte qu’il soit possible d’encadrer l’activité des entreprises et de déterminer précisément les types de technologies qui sont exploités.
Dans ce sens, il a confirmé qu’une coordination est en cours entre le ministère des startups et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour créer des pôles technologiques universitaires contenant des incubateurs d’entreprises privées, en plus des 130 incubateurs d’entreprises en Algérie spécialisées dans plusieurs domaines.
