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Faid : les défis futurs concernent l’intégration de l’économie parallèle qui représente « 40% du PIB »

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L’économie parallèle représente « 40% du PIB », a indiqué, mardi 9 juillet, le ministre des Finances, Laaziz Faid, lors de l’ouverture d’une journée d’information organisée par l’IGF sur « l’évaluation des politiques publiques à la lumière de la loi organique relative aux lois de finances ».

Dans une intervention à cette occasion, le ministre a affirmé que les défis futurs concernaient l’intégration de l’économie parallèle qui représente « 40% du PIB », ainsi que l’orientation vers une subvention ciblée afin de garantir une répartition équitable de la richesse. M. Faid s’est dit convaincu que l’Algérie « sera capable de figurer, dans trois ans, parmi les pays émergeants ».

Lors de l’ouverture de la journée d’information M. Faid a indiqué, selon l’APS, que « le contrôle financier conventionnel exercé actuellement par la Cour des comptes, l’IGF et le contrôleur de gestion (anciennement le contrôleur financier) doit évoluer et s’adapter au contexte actuel de la gestion budgétaire ».

Il a souligné, dans ce sens, que le contrôle de conformité aux lois ne devrait pas rester la norme, mais devrait plutôt, être intégré, progressivement, dans le cadre d’une approche plus large du contrôle stratégique, qu’on appelle « l’évaluation », ajoutant que l’évaluation de la gestion des finances publiques reposait sur la réalisation d’objectifs préalablement définis qui, en effet, ont été fixés sur la base de critères précis et mesurables.

Rappelant que l’évaluation constituait un outil de gouvernance efficace permettant d’améliorer la performance du secteur public à travers la rationalisation des dépenses publiques, qui « devraient être l’un des objectifs principaux des responsables des programmes », le même responsable a souligné que l’évaluation permet, en outre, d’examiner la politique publique dans ses différentes dimensions, notamment économiques et sociales, ainsi que l’efficacité de ses outils d’application.

Dans ce contexte, M. Faid a souligné que l’évaluation efficace exigeait un dialogue interactif associant les partenaires et les acteurs, affirmant qu’il s’agissait « d’une condition fondamentale pour l’application des recommandations de l’évaluation et ses résultats ».

Cette journée de formation a été organisée dans le but de présenter l’expérience de l’IGF en matière d’évaluation des politiques publiques, de généraliser le mode d’évaluation et de tirer des enseignements de ses différentes expériences pour contribuer à l’ancrage de la culture d’évaluation, ajoute M. Faid.

Dans son allocution, le ministre a estimé que l’évaluation des politiques publiques était le « noyau » de la réforme de la finance publique, consacrée dans la loi organique relative aux lois de finances, à travers l’introduction des concepts de performance, de transparence et la responsabilité des gestionnaires.

Il a également estimé que l’application des règles de gestion du secteur privé au secteur public est un projet « à long terme », car constituant « un changement radical dans la gestion de la finance publique, affirmant que la flexibilité et l’indépendance administrative accordées au gestionnaire dans la gestion et la dépense des ressources affectées aux différentes missions, programmes et activités, implique « une importante reddition de comptes » pour le gestionnaire.

De son côté, l’Inspecteur général des finances, Ali Terrak, a évoqué l’expérience de l’Inspection en matière d’évaluation de la mise en œuvre des politiques publiques et les résultats qui en découlent, outre les perspectives de s’adapter aux réformes à travers la révision des textes de l’IGF.

Dans ce sillage, il a abordé le travail mené par l’Inspection dans le but de s’adapter au contexte actuel de la gestion budgétaire, mettant en avant l’importance de la formation de la ressource humaine, en passant en revue les obstacles auxquels l’Inspection est confrontée.

En outre, les cadres de l’Inspection participant à la rencontre ont affirmé que la loi organique relatives aux lois de finances avait assuré un environnement propice à l’évaluation, en vue de rationaliser les dépenses publiques et de garantir leur efficacité, relevant la nécessité pour l’Inspection de s’adapter aux changements.

Ils ont également indiqué que l’IGF avait réalisé des acquis « intéressants » en matière d’évaluation des politiques publiques, soulignant l’importance de la formation, d’autant plus que l’Inspection compte organiser davantage de cycles de formation et de rencontres pour échanger les expériences acquises avec la généralisation des résultats de ces rencontres.

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