BMI, une filiale de Fitch Solutions, société spécialisée dans les services de recherche et d’analyse de données financières, a récemment maintenu ses prévisions pour les prix du Brent, la référence internationale du pétrole brut.
Selon leur rapport, le Brent devrait atteindre en moyenne 85 dollars le baril cette année et 82 dollars le baril l’année prochaine.
Cette stabilité des prévisions persiste malgré une balance des risques « fermement orientée à la baisse ».
Pour que ces prévisions se réalisent en 2024, le Brent devra atteindre une moyenne de 86 dollars le baril au cours du second semestre, après s’être établi à 83,50 dollars en moyenne depuis le début de l’année.
BMI a choisi de ne pas réviser ses perspectives à ce stade, préférant attendre les évolutions des prix pendant la prochaine saison de forte demande dans l’hémisphère nord.
« Nous avons choisi de ne pas réviser nos perspectives à ce stade, mais plutôt d’attendre de voir comment les prix évolueront au cours de la prochaine saison de forte demande dans l’hémisphère nord », a indiqué BMI dans une note publiée jeudi par Bernama.
Sur le plan financier, les analystes de BMI anticipent une baisse du taux d’intérêt directeur de la Fed, de 5,5 % à 4,75 % d’ici la fin de l’année, ce qui pourrait stimuler la demande de pétrole. La réunion de la Fed pour le Comité Fédéral de l’Open Market (FOMC) la semaine prochaine est attendue avec une probabilité de 98,4 % de maintien de la politique monétaire actuelle, selon l’outil FedWatch du CME.
Un sondage Reuters de cette semaine a révélé que la Fed pourrait commencer à réduire ses taux dès septembre.
Près des deux tiers des économistes interrogés par Reuters au début du mois prévoient une première réduction des taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 5,00 % à 5,25 %, contre 5,25 % à 5,50 % actuellement.
Certains analystes ont renforcé leur optimisme concernant des réductions de la Fed plus tard dans l’année, à la lumière des données économiques américaines faibles.
« Les données en dehors du monde pétrolier étaient suffisamment faibles pour que la Fed puisse enfin réduire ses taux et stimuler la croissance », a déclaré John Kilduff, associé chez Again Capital, à Reuters.
Malgré ces perspectives, le Brent continue de se négocier en dessous de 80 dollars le baril, tandis que le WT était sous les 76 dollars au début de la journée de vendredi.
