Le stock d’IDE français en Algérie s’élevait en 2022 à 2,4 milliards d’euros, selon les données de la Banque de France. Ce volume d’IDE (Investissements directs étrangers) classe la France en troisième place des investisseurs en Algérie derrière les Etats-Unis et l’Italie.
Ces investissements sont principalement concentrés dans trois secteurs : les activités financières et d’assurance (36% du total) ; l’industrie manufacturière (29%), décomposable entre industrie automobile, pharmaceutique, alimentaire et chimique, et enfin les industries extractives (23%).
Concernant les échanges commerciaux franco-algériens, ils ont affiché une hausse de 5,3% en 2023, où ils se sont établis à 11,8 milliards d’euros, contre 11,2 milliards d’euros en 2022.
Ces chiffres ont été communiqués lors de la 4e édition du Forum algéro-français du partenariat industriel organisé, mardi à Alger, par Business France Algérie, en partenariat avec la Bourse algérienne de sous-traitance et du partenariat (BASTP) et l’Association professionnelle des PME.
Selon le journal El Watan, l’événement est axé sur les moyens de renforcer la coopération industrielle entre les deux pays a regroupé les hommes d’affaires de France et d’Algérie activant dans divers secteurs, comme la santé, l’agro-technologie, les énergies renouvelables, la mécanique et les nouvelles technologies.
Des créneaux où les perspectives de partenariat s’annoncent prometteuses et dans lesquels les attentes de l’Algérie sont importantes, notamment en matière de transfert de savoir-faire.
Présent lors de ce forum, le directeur de la compétitivité industrielle au ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Krim Djilali, a souligné qu’il s’agit surtout pour l’Algérie d’aller vers un partenariat gagnant-gagnant. Le représentant du ministère de l’Industrie a fait valoir les avantages du nouveau code de l’investissement.
Le directeur du bureau Business France Algérie, Romain Keraval, a indique les investisseurs français sont intéressés par le marché algérien. Pour l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, cet attrait qu’explique par le nouveau climat des affaires en Algérie. Ce qui ouvre, selon lui, des perspectives intéressantes pour les investisseurs et les entrepreneurs.
« L’Algérie est un pays avec des atouts absolument considérables qui essaie de développer une base industrielle et qui souhaite nouer des partenariats, en particulier avec des entreprises françaises, et notre rôle est d’attirer ces entreprises pour les inciter à nouer des partenariats avec les entreprises algériennes dans des secteurs clés », a déclaré M. Romatet, en citant les secteurs de l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et la mécanique.
« Il y a d’énormes opportunités à explorer compte tenu des liens historiques, de la proximité géographique et de l’existence d’une communauté algérienne très importante en France », a poursuivi le diplomate français, pour qui, ce sont autant d’atouts, qui permettent de développer le partenariat industriel algéro-français.