Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rakhroukh, a affirmé jeudi à Alger, que son secteur accordait une importance majeure aux wilayas du Grand sud en matière d’Infrastructures routières, tout en donnant la priorité à la maintenance périodique, au désenclavement, et à la réalisation de nouvelles routes.
Lors d’une plénière au Conseil de la nation, le ministre a précisé que la priorité actuelle du secteur pour les wilayas du Grand sud était de « garantir l’entretien périodique du réseau routier en vue de maintenir le niveau des services et désenclaver les régions isolées à travers le revêtement des pistes ».
Il a indiqué en outre que, « la réalisation de nouvelles routes et leur raccordement au réseau routier existant figure parmi les priorités du secteur, en vue de raccourcir les distances, soulignant qu’il sera procédé, à moyen terme, à l’augmentation de la capacité des routes, via le dédoublement des grands axes Nord-Sud, dont la route nationale 3, pour relier les wilayas du sud au réseau des voies rapides et autoroutier du Nord ».
Le ministre a fait savoir, selon l’APS, que la wilaya de Djanet enregistrait actuellement plusieurs projets, notamment l’extension, de 30km, de la route nationale RN3, dont la livraison du projet est prévue avant la fin du mois de juin prochain, outre le renforcement de la route nationale RN3 sur une distance de 7km.
Il s’agit également de l’entretien du dédoublement du chemin communal N210 entre l’aéroport et la RN N3 sur une distance de 17 KM, dont le taux d’avancement des travaux est de 55 %, a fait savoir le ministre.
Le réseau routier de la wilaya de Djanet, d’une superficie de 86.185 km2, s’étend sur 2.443 km, dont 1.440 km de routes non classées, 696 km de routes nationales, 176 km de chemins de wilaya et 79 km de chemins communaux, tous en bon état, selon le ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base.
S’agissant de la RN N6 dans son tronçon traversant le territoire des wilayas d’Adrar et de Bordj Badji Mokhtar, M. Rekhroukh a souligné qu’il s’agissait d’un axe d’une grande importance socioéconomique et sécuritaire (970 KM), ajoutant que le ministère avait programmé plusieurs opérations de modernisation et de réhabilitation de cette route sur une distance globale de 653 km.
Par ailleurs, le ministre a précisé que la modernisation et la réhabilitation de cet axe comprenait la construction de « la structure de la route pour qu’elle soit plus adaptée à la densité actuelle du trafic routier et au poids lourds, soit la même structure que celle retrouvée dans les grands axes du réseau routier national, à même de favoriser la durée de vie de cette route ». Il a rassuré que « les travaux au niveau de cet axe sont en cours et seront achevés dans les délais fixés ».