Le ministre des Transports, Mohamed El-Habib Zahana, relevé, ce samedi 4 mai, « une croissance notable du fret maritime, en 2023, avec un volume global de 126 millions de tonnes de marchandises, contre 120 millions de tonnes en 2022 »,
Le ministre, qui s’exprimait lors d’une rencontre nationale consacrée aux préparatifs de la saison estivale et l’évaluation de l’activité portuaire abritée par l’Ecole nationale supérieure maritime (ENSM) de Bou Ismail (Tipasa), a appelé à « redoubler d’efforts et à l’adoption des normes de travail mondiales pour développer ces capacités de manière à contribuer à l’édification de l’économie nationale ».
Il s’agit, aussi, a ajouté M. Zahana, de la « nécessité de réviser les itinéraires, les horaires d’accostage et la durée de chargement et de déchargement des navires commerciaux, dans un objectif de réduction des frais des fournisseurs, et partant celui des prix des marchandises », tout en « incitant les producteurs nationaux à l’exportation, dans le but de contribuer à la diversification de l’économie nationale hors hydrocarbures ».
La flotte navale algérienne se compose de 34 navires
M. Zahana a, également, affirmé « l’importance des ressources du pays dans le domaine du transport maritime ». L’Algérie compte 10 ports de commerce dans le bassin méditerranéen, dont six (6) dédiés au transport de marchandises et trois (3) au transport d’hydrocarbures et de marchandises.
A cela s’ajoutent 46 ports de pêche et de plaisance, sachant que la flotte navale algérienne se compose de 34 navires, dont 14 destinés au transport d’hydrocarbures avec une moyenne de fret estimée à plus de 665.000 tonnes de marchandises.
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S’agissant du rendement des ports commerciaux dédiés au transport de voyageurs et de marchandises et autres ports de pêche et de plaisance, le ministre a déclaré qu’il est devenu nécessaire d’élaborer une stratégie nationale portuaire à court, moyen et long terme, aux fins d’améliorer la qualité des services et de relever leur niveau de performance actuel, notamment en matière de transport de marchandises, au regard de leur rôle dans l’attraction des bateaux commerciaux et la hausse des capacités d’exportation hors hydrocarbures. »
La consécration de ces objectifs « requiert la valorisation des compétences des ressources humaines des établissements sous tutelle, de manière à garantir le respect de la déontologie professionnelle considérée parmi les plus importantes orientations du Gouvernement visant la lutte contre la corruption et les pratiques négatives », a-t-il précisé.