L’Irak et le Kazakhstan vont procéder à des réductions supplémentaires de leur production de pétrole pour compenser le dépassement de leurs quotas durant les trois premiers mois de l’année, a annoncé l’Opep+ vendredi dans un communiqué.
L’Irak réduira sa production de 602.000 barils par jour, soit l’équivalent de sa surproduction au premier trimestre, et le Kazakhstan de 389.000 barils par jour, a indiqué l’Organisation des pays exportateurs de pétrole dans un communiqué publié sur son site internet. « La totalité des volumes excédentaires sera entièrement absorbée d’ici la fin de l’année », précise le groupe.
« L’Irak a soumis à l’Opep un calendrier qui commence en mai et se termine à la fin de l’année », comprenant « un engagement de réduction et de compensation », a déclaré à l’AFP Assem Jihad, porte-parole du ministère Irakien du pétrole.
« En outre, toute surproduction qui pourrait » être constatée dans les chiffres de production à paraître du mois d’avril pour ces deux pays devront également faire l’objet d’un rattrapage d’ici la fin 2024, affirme l’Opep+ dans son communiqué. L’Opep+ a par ailleurs réitéré dans son communiqué « l’importance cruciale d’adhérer à la pleine conformité » des objectifs de production de chacun des membres.
Les niveaux des quotas de production des membres de l’Opep+ avaient provoqué de vives discordes entre certains pays, avec d’un côté des membres poussant pour de plus fortes réductions de production pour soutenir les cours, et de l’autre, des pays souhaitant accroître leur manne pétrolière, source de précieuses devises.
L’Angola, qui s’était vu attribuer en novembre 2023 un objectif de production inférieur à celui décidé en juin 2023, avait rejeté ce nouveau quota, au point de se retirer de l’alliance en décembre dernier.
La prochaine réunion ministérielle, prévue le 1er juin au siège du cartel à Vienne en Autriche.
