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Viandes importées : les marges bénéficiaires bientôt plafonnées

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Après les légumineuses et le riz, ce sont les marges bénéficiaires des viandes importées qui seront bientôt plafonnés par décret. C’est le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, qui l’a annoncé, en marge d’une visite de travail et d’inspection, ce mardi, dans la wilaya de Ain Defla.

Dans des déclarations à la presse, M. Cherfa a fait part, à ce propos, de préparatifs en cours, au niveau de son département ministériel, en vue de la promulgation d’un autre décret relatif au plafonnement des marges bénéficiaires des viandes d’importation, en vue de stabiliser leurs prix, mais aussi garantir l’approvisionnement du marché avec ce produit, et l’assurer au citoyen à des prix abordables.

Le ministre a également abordé la stratégie du ministère visant la conversion des fermes pilotes en unités de production spécialisées dans diverses cultures, dont les céréales, les légumineuses, les plantes oléagineuses et les arbres fruitiers, saluant le décret portant plafonnement des marges bénéficiaires des légumes secs. « Un fait qui va contribuer à assurer ces produits au citoyen à des prix adaptés à son pouvoir d’achat », a-t-il estimé.

Par ailleurs, M. Cherfa a expliqué que le recensement général de l’agriculture (RGA), dont le lancement est prévu le 19 mai prochain, est « une opportunité pour connaître les capacités nationales et déterminer les besoins du secteur de manière à en faire bénéficier l’agriculteur et l’économie nationale ».

Il a indiqué que le RGA (19 mai -17 juillet) revêt « une grande importance, à travers l’identification de la cartographie des capacités du secteur et des insuffisances en la matière, et la mise au point de programmes de développement basés sur des données exactes et minutieuses ».

La relance de plusieurs domaines liés au secteur agricole, à l’instar de l’industrie de transformation, « est tributaire de la disponibilité de données scientifiques sur les capacités exactes du secteur, d’où le recensement général de l’agriculture », a-t-il expliqué, appelant agriculteurs et éleveurs « à s’impliquer dans cette démarche et à collaborer à la réussite de cette opération ».

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