Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a évoqué, l’industrie cimentière, un secteur qui dégage, d’après lui, un excédent de production de 20 millions de tonnes/an.
A ce sujet, M. Aoun a précisé, au cours d’une interview à la revue Indjazat, qu’une étude est en cours d’achèvement au niveau du groupe cimentier public GICA pour installer des broyeurs au niveau de plusieurs pays africains en vue d’augmenter les exportations de ciment.
S’agissant de l’industrie du médicament, il a mis en avant l’importance des projets d’investissements dans l’oncologie et l’insuline qui devront permettre, selon lui, à la production nationale d’assurer une couverture des besoins du pays à hauteur de 80 à 85%, au lieu de 70 à 73% actuellement.
Relance de l’activité des biens et actifs saisis par décision de justice
Au sujet de la relance de l’activité des biens et actifs saisis par décision de justice, il a souligné que tous les efforts sont déployés pour la remise en exploitation des sites industriels concernés.
Il s’agit de l’EPE Kotama Agrifood, relevant de MADAR Holding, qui devra produire l’huile brute et l’aliment de bétail et de l’EPE Mahroussa, relevant du holding Agrodiv, qui produit de l’huile de table et qui « contribue actuellement de manière efficace, à la régulation du marché et se dirige vers la diversification de sa production (sauces, mayonnaise, savon), a-t-il fait savoir.
Le ministre a cité également le cas de l’EPE Tafadis, relevant de Madar Holding, sise dans la zone industrielle Larbaatache (Boumerdès) et qui compte produire du sucre raffiné et du sucre roux dans le cadre d’un nouveau projet.
Quant à l’unité ALFAPIPE, relevant du Holding Imetal et sise à Béthioua (Oran), elle sera remise en exploitation et produira les tubes spiralés en acier à utiliser pour le transport de l’eau et des hydrocarbures.