L’Ecole supérieure de gestion et d’économie numérique (ESGEN) de Koléa (Tipasa) a organisé, lundi, la 2e édition du Salon de l’emploi, en vue de rapprocher les étudiants porteurs d’idées innovantes des entreprises économiques.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le directeur de cette école supérieure, Mohamed Hachmaoui a indiqué que la nouvelle édition du salon de l’emploi « tend à assurer des espaces de rencontre entre les étudiants et les entreprises économiques et de services, à même de créer des passerelles entre l’université et le monde socio-économique et de permettre de chercher des entreprises qui peuvent parrainer les projets innovants des étudiants ».
Selon lui, cette démarche intervient « conformément à la diffusion de l’esprit entrepreneurial dans l’université, basé principalement sur l’orientation vers la création de start-up et de micro-entreprises, à travers les différentes structures créées au sein de l’université, en vue de contribuer au développement économique ».
Affirmant que le partenariat avec ces entreprises économiques permettra aux étudiants de mieux connaitre le marché du travail, ses besoins et ses évolutions, ainsi que la formation des porteurs de projets, le même responsable a souligné que cela requiert un accompagnement par les entreprises économiques, en vue de réaliser la complémentarité entre les deux parties et aller vers la création de richesses.
M. Hachmaoui a, par ailleurs, mis en avant l’importance de l’espace qu’offre l’ESGEN, d’autant plus que cette dernière dispense une formation dans un domaine vital dont les entreprises ont grandement besoin en vue de remporter la bataille de la numérisation einvestir ainsi dans l’élément humain.
En marge du Salon, trois conventions ont été signées entre cette Ecole supérieure et respectivement l’Institut Supérieur des Sciences, l’entreprise « Kaon company » et lÆAgence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET).
Dans ce cadre, les représentants de ces entités ont souligné l’importance des spécialités numériques et la nécessité de s’adapter à ces dernières, se disant disposés à partager leur expertise avec les étudiants et à assurer un encadrement à leurs projets.
Dans des déclarations à l’APS, les enseignants de l’ESGEN ont estimé que l’encouragement des idées innovantes s’inscrivait dans le cadre de l’activation du rôle des étudiants et du passage de l’université de formation théorique à l’aspect pratique et appliqué.
A ce propos, le Pr. Noureddine Attar a expliqué que l’adoption de l’arrêté 1275 par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a permis aux étudiants de l’Ecole d’enregistrer 100 projets innovants basés sur l’utilisation de l’innovation numérique et des programmes d’Intelligence artificielle.
Dans le même ordre d’idées, le Pr. Madjid Hameddich a précisé que le lien entre l’université et l’environnement économique était à même d’opérer un saut qualitatif à travers l’encouragement des étudiants à recourir au développement technologique et à contribuer à la création de la richesse.
La 2e édition du Salon a vu la participation de plusieurs secteurs, dont les banques, les assurances, ainsi que plusieurs institutions publiques, en sus d’incubateurs d’entreprises et de porteurs de projets innovants, en vue de rapprocher l’université du marché du travail et de contribuer à faire de l’université une source de création de la richesse.