Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a affirmé, mercredi à Djelfa, que l’entrée en service de la cimenterie d’Ain El Ibel (sud de la wilaya) va contribuer au renforcement des capacités de production de l’Algérie en ce matériau.
Le ministre, qui inspectait le chantier du projet de cette cimenterie, à l’arrêt depuis 2019, dans le cadre d’une visite de travail dans la wilaya, a insisté sur « la nécessité d’accélération de l’opération d’inventoriage de tous les équipements et installations de cette usine, comptant deux lignes de production, dont une achevée à 90 %, de manière à ce qu’elle soit fin prête dans les plus brefs délais ».
M. Aoun a aussi ordonné la création « au plus vite » d’une commission technique, en coordination avec le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA), en vue de la réalisation d’un état des lieux précis de l’usine, au plan des installations et équipements, avec la mise au point d’une feuille de route pour le parachèvement de ce projet visant à renforcer la production du ciment en Algérie.
« La relance de cette cimenterie s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune« , a ajouté le ministre, notant, « avec fierté », que l’Algérie qui « était, il y a trois ou quatre ans, un pays importateur de ciment, est devenu aujourd’hui un pays producteur, mais aussi exportateur de ce matériau, grâce au renforcement et promotion de l’investissement industriel ».
Le projet de cette cimenterie, sise dans la région d’Oued Sdar, de la commune d’Ain El Ibel, relève de la société « ASEC » Ciment-Algérie. Il s’agit d’un important projet structurant de nature à insuffler la dynamique de développement à l’échelle locale, selon les explications fournies, sur place, par le directeur local du secteur, Issam Bencherif.
Selon le même responsable, l’entrée en service de cet investissement d’une valeur de 50 milliards de DA, devrait générer 500 postes d’emplois pour les deux lignes de production, en plus de 700 autres emplois indirects, avec une capacité de production, pour les deux lignes, estimée à trois (3) millions de tonnes/an.
