Les prix du brut bondissaient vendredi, à la suite des bombardements américains et britanniques contre les rebelles Houthis au Yémen, le marché interprétant ces frappes comme une escalade du conflit au Moyen-Orient et craignant des ruptures d’approvisionnement.
Vers 13h50, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, prenait 3,46%, à 80,10 dollars, dépassant le seuil des 80 dollars le baril pour la première fois depuis fin décembre. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février, montait de 3,57%, à 74,59 dollars. Les deux références mondiales de l’or noir ont même brièvement bondi de plus de 4%.
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont en effet mené dans la nuit des frappes aériennes contre les rebelles Houthis au Yémen qui multiplient depuis des semaines les attaques contre le trafic maritime en mer Rouge en « solidarité » avec les Palestiniens de Gaza, territoire ravagé par les agressions sionistes qui ont fait plus de 23.000 martyrs parmi les palestiniens.
Dans une déclaration commune, Washington, Londres et huit de leurs alliés parmi lesquels l’Australie, le Canada et Bahreïn ont souligné que l’opération, menée dans un contexte de forte tension régionale, visait à la « désescalade » et à « restaurer la stabilité en mer Rouge ».