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Légumes secs : les marges bénéficiaires sur les prix bientôt fixées

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Le directeur général du contrôle et de la régulation des activités au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Sami Kolli, s’est exprimé, ce lundi, sur la fixation des marges bénéficiaires sur les prix des légumes secs et d’autres produits de première nécessité.

Intervenant sur les ondes de la Chaîne III, M. Kolli a révélé que « le Gouvernement a donné son accord pour la fixation des marges bénéficiaires sur les prix des légumes secs », précisant qu’ »nouveau décret sera incessamment publié sur le Journal officiel ».

Il a souligné que « l’organisation et la régulation du marché est une priorité nationale » et que « tous les opérateurs économiques, consultés, ont adhéré à cette démarche et ont été associés à l’élaboration de ce texte ».

« C’est une première en ce qui concerne les légumes secs en Algérie, grâce notamment à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) qui fixe les prix de référence. Aujourd’hui, nous avons la visibilité sur la structure des prix. Avec cette démarché, nous aurons une idée plus précise sur les marges qui sont fixées pour les conditionneurs, pour les grossistes et les détaillants », a-t-il indiqué.

Au sujet des marges définies et qui feront l’objet du prochain texte de loi, M. Kolli a révélé que « la marge bénéficiaire est fixée à 4 % pour les conditionneurs, 5 % pour les grossistes et 8% pour les détaillants ».

A titre illustratif, M. Kolli dira qu’ »un kilo de lentilles ne saurait dépasser 300 à 350 dinars. Et ce sera le même principe pour les autres légumes secs les plus prisés sur le marché national, à l’image des pois chiche, des haricots secs et du riz ».

Les prix des viandes et 12 autres produits de première nécessité

Par ailleurs, M. Kolli a indiqué qu’un autre décret suivra et concernera la fixation des marges bénéficiaires sur les prix des viandes, mais aussi de 12 autres produits de première nécessité.

Dans le détail, M. Kolli dira que « les 12 produits en questions figurent parmi les produits soutenus, subventionnés par l’Etat et dont les prix sont plafonnés, comme le lait, la semoule, la farine, l’huile, le sucre, le lait infantile, le lait UHT, les levures, notamment celles destinées aux boulangers, les viandes, les eaux et boissons ».

Il a souligné que « cette liste n’est pas limitée et pourrait être élargie à d’autres produits, comme les fruits et légumes, dont la pomme de terre, l’oignon et l’ail ».

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