Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, insiste sur la réalisation d’une nouvelle raffinerie de pétrole à Hassi Messaoud dans le sud algérien.
En effet, le projet de cette raffinerie a été a l’ordre du jour des deux dernières réunions du Conseil des ministres. Le 10 décembre 2023, le président Tebboune avait instruit le ministre le l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, « de relancer la raffinerie de Hassi Messaoud dans les plus brefs délais. »
Dimanche 7 janvier 2024, soit près d’un mois plus tard, un exposé a été présenté sur le projet de réalisation de cette nouvelle raffinerie. A cette occasion, le président Tebboune a souligné « l’importance économique du projet, appelant à accélérer la réalisation pour entamer l’exploitation dans le cadre du renforcement de la production nationale en essence et gasoil, tout en s’orientant vers leur exportation. »
Il a affirmé que « l’Algérie avait tourné la page, ces quatre dernières années, de l’ère de l’importation de tout type d’essence, dont le kérosène, le secteur de l’Energie devant maintenir cette tendance, saluant les efforts consentis à ce titre. »
Pour rappel, en janvier 2020, le groupe Sonatrach avait signé un contrat avec un groupement composé de Tecnicas Reunidas (Espagne) et Samsung Engineering (Corée du Sud) pour la réalisation d’une raffinerie de pétrole au niveau de Haoud El Hamra à Hassi Messaoud.
Ce contrat, d’un montant de 440 milliards de DA (quelque 3,7 milliards de dollars), portait sur la réalisation d’une raffinerie de pétrole brut à conversion profonde d’une capacité de 5 millions de tonnes/an. Le projet devait être exécuté en EPC dans un délai de 52 mois. Cependant, il semblerait que ce projet a été abandonné.