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Incidents sur un vol d’Alaska Airlines : des risques de sécurité pour les compagnies africaines opérant des 737 Max ?

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Les Boeing 737, objets d’une attention particulière depuis 2018, suscitent à nouveau des doutes en matière de sécurité pour les compagnies qui les exploitent, avec le nouvel incident enregistré aux USA.  

L’incident aérien du 5 janvier 2024 survenu aux États-Unis sur un vol de Alaska Airlines a ravivé les inquiétudes sur les performances techniques des appareils de la famille Max du constructeur Boeing, également exploités par les compagnies aériennes africaines.

La perte en pleine altitude d’une porte de secours, d’un hublot et d’un siège inoccupé sur le 737 Max 9 n’est en effet que le dernier d’une longue liste de graves incidents survenus avec d’autres modèles de cette gamme.

Sur instruction de la Federal Aviation Administration, plusieurs compagnies ont annoncé l’immobilisation au sol des Max 9 qui forment une flotte de près de 200 aéronefs à travers le monde, alors que d’autres ont ordonné une inspection complète des autres modèles.

Actuellement en Afrique, seule Air Tanzania utilise le Max 9, mais le modèle figure dans le carnet de commandes de plusieurs compagnies, dont Air Algérie qui a confirmé en mai 2023 l’achat de 8 appareils de ce type. Les Max 7 et 8 constituent une part importante de la flotte de Ethiopian Airlines et de plusieurs transporteurs de renom tels que Royal Air Maroc, Kenya Airways, Asky Airlines, etc.

Ethiopian Airlines avait subi en 2019 un crash qui a fait 157 morts, peu après un autre accident d’un vol de Lion Air avec 189 décès. Les rapports d’enquêtes qui ont révélé des défaillances techniques sur les appareils impliqués ont poussé toutes les compagnies du monde à clouer au sol pendant 22 mois les 737 MAX.

Agence Ecofin

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