Téléphonie et internet : le programme du « service universel » pour des prestations de qualité

Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki a affirmé, jeudi, que le programme du « service universel » pour la couverture des réseaux de téléphonie mobile et internet était à même d’assurer une prestation de qualité dans les zones à faible population.

S’exprimant lors d’une plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacré aux questions orales, M. Bibi Triki a précisé que « le nouveau programme du service universel de télécommunications pour la couverture des réseaux de téléphonie mobile et d’internet mobile est destiné aux zones à moins de 2000 habitants », faisant état de « 1400 zones intégrées au niveau national ».

Le projet est actuellement « en phase d’étude des offres des opérateurs au niveau de l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) avant d’entamer la phase d’exécution ».

Evoquant la stratégie de son secteur relative aux services de téléphonie et d’internet, le ministre a souligné que le ministère « s’est fixé pour objectif de raccorder le tiers des familles aux services d’internet fixe, soit 6 millions de familles fin 2024, tout en améliorant le débit internet et réduisant les prix des hauts débits ».    

Pour ce qui est de la couverture d’internet mobile, M. Bibi Triki a assuré que « la couverture du service 4G a atteint 85% alors que celle des services 2G et 3G dépasse les 95% ».

Concernant le secteur de la poste, le ministre a rappelé « le réaménagement, depuis 2020, de 392 bureaux de poste et la mise en service de 80 à 100 nouveaux bureaux chaque année », outre « la généralisation des guichets automatiques, en hausse de 40 ».

Il a cité, en outre, le nombre de cartes Eddahabia qui est passé de 6 millions en 2020 à 12 millions de cartes cette année réduisant ainsi la pression sur les bureaux de poste. 

APS