Les cours du pétrole ont grimpé en flèche, vendredi, aiguillonnés par les craintes d’une extension de la guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, dans la région la plus riche du monde en or noir.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a pris 5,68%, pour clôturer à 90,89 dollars, franchissant le seuil de 90 dollars pour la première fois depuis dix jours. Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en novembre, il a lui gagné 5,76%, à 87,69 dollars.
Les opérateurs ont aussi réagi aux déclarations du numéro deux de la formation pro-Iranienne Hezbollah, qui a évoqué l’ouverture possible d’un nouveau front. « Nous sommes entièrement préparés et nous passerons à l’action au moment propice », a averti cheikh Naïm Qassem, assurant que les messages adressés par plusieurs pays et des envoyés de l’ONU « ne (les affecteraient) pas ».
Le marché a aussi pris note des premières sanctions prises, jeudi, par les États-Unis pour non respect du prix plafond fixé aux exportations de pétrole russe par une coalition qui comprend l’Union européenne, les États-Unis, le Canada, l’Australie et le Japon.