Les pays membres du Forum des pays exportateurs de gaz ( GECF ) jouent un rôle de premier plan dans le paysage énergétique, représentant collectivement 70 % des réserves mondiales de gaz naturel et 42 % du gaz naturel commercialisé, a indiqué un communiqué de l’organisation.
La réunion a pris note de la version mise à jour du GECF Global Gas Outlook 2050, qui prévoit une augmentation soutenue de la consommation d’énergie primaire au cours des trois prochaines décennies.
Cette croissance est soutenue par une population mondiale croissante et par un doublement de la taille de l’économie mondiale d’ici 2050.
La consommation de gaz naturel augmentera de 36% d’ici 2050
Les Perspectives du GECF prévoient une augmentation de la consommation de gaz naturel de 36 % et prévoient que la contribution du gaz naturel au mix énergétique mondial passera de 23 % actuellement à 26 % d’ici 2050.
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Cette position de leader en fait la source d’énergie dominante, devant le charbon, le pétrole et même les énergies renouvelables, bien que ces dernières soient le secteur énergétique à la croissance la plus rapide au cours de cette période.
La réunion ministérielle a souligné l’objectif constant du GECF de soutenir la souveraineté permanente de ses pays membres sur leurs ressources naturelles, en vue de planifier, développer, gérer, utiliser et conserver de manière indépendante et durable leurs ressources en gaz naturel pour le bénéfice de leurs citoyens.
La réunion ministérielle a affirmé de manière retentissante son soutien indéfectible aux nations africaines dans leur quête résolue d’éradication de la pauvreté énergétique, reconnaissant la profonde urgence de cette mission face à de sombres statistiques.
C’est une dure réalité : plus de 600 millions de personnes en Afrique n’ont toujours pas accès à l’électricité, tandis que plus de 970 millions n’ont pas accès à une cuisine propre.
En outre, la réunion a souligné le rôle urgent des objectifs de développement durable des Nations Unies (ODD) et l’impératif de les mettre en œuvre de manière globale et harmonieuse, compte tenu de leurs dimensions économiques, sociales et environnementales.
Cette approche holistique fait écho aux préoccupations soulignées dans le récent rapport d’avancement des ODD de l’ONU, qui révèle malheureusement que près de la moitié des cibles sont en retard.