L’Algerian Energy compagny (AEC), filiale détenue à 100 % par le groupe Sonatrach, a entamé des études de préfaisabilité pour l’introduction de la production de l’hydrogène vert à partir des stations de dessalement d’eau de mer (SDEM).
En marge du Salon international de la transition énergétique et des énergies du futur (ERA 2023), qui se tient au Centre des conventions d’Oran du 2 au 4 octobre en cours, le Directeur de développement de l’AEC, Zaamiche Sofiane, a expliqué l’hydrogène sera produit au sein des stations de dessalement, selon un principe d’électrolyse, consistant à séparer l’atome d’hydrogène de l’atome d’oxygène.
« L’hydrogène sera récupéré sous forme de gaz et sera utilisé dans la production de l’énergie électrique, via des batteries à combustion », a-t-il précisé, dans une déclaration à l’agence APS.
En effet, les SDEM ont un débit de production principal, qui est divisé en deux, 45% destinés à l’alimentation en eau potable, après sa reminéralisation, et 55% sont rejetés à la mer, après un processus de dilution, conformément aux normes internationales pour la protection de l’environnement, a-t-il détaillé.
« L’approche de l’AEC consiste à exploiter le débit de 55% des rejets pour produire l’hydrogène vert « , a expliqué M. Zaamiche, ajoutant que l’AEC, qui dispose d’un parc important de SDEM, étudie les possibilités de les exploiter pour la production de l’hydrogène vert, qui servira à la production de l’énergie électrique.
Il a rappelé que l’AEC dispose de 14 stations de dessalement d’eau de mer en exploitation, avec un volume de production de 3,72 millions de m3/jour, soit 1,3 milliard de m3 par année, en plus de 5 autres SDEM en cours de réalisation.