La laiterie Soummam, située dans la zone industrielle d’Akbou (wilaya de Béjaïa), a annoncé, mardi dans un communiqué, le lancement de la réalisation d’une station d’épuration des eaux usées.
« Dans le cadre de son engagement pour une politique environnementale responsable et plus en harmonie avec la protection de l’environnement et de la nature et dans le souci constant d’une gestion plus rationnelle des ressources en eau, la laiterie Soummam vient de lancer la réalisation d’une station d’épuration pour recycler l’ensemble des eaux usées produites par ses deux unités de production sises dans la zone industrielle de Taharacht, à Akbou », lit-on dans le communiqué publié sur sa page Facebook.
Et d’ajouter : « Ayant réunies toutes les conditions exigées par la législation algérienne en vigueur, le permis de construire de cette station d’épuration vient tout juste d’être octroyé par l’administration en charge du dossier, ce qui a permis le lancement immédiat des premiers travaux de terrassement. »
« La laiterie Soummam a également fait l’acquisition d’un terrain de 2,5 hectares, mitoyen de ses deux sites de production et destiné à recevoir l’ensemble des équipements de la station acquis pour un montant de 2,8 millions d’euros auprès de la frime allemande Envirochemie GMBH spécialisée dans les stations d’épuration, le traitement et le recyclage des eaux industrielles », précise le communiqué.
La station de type Biomar est composée des modules suivants une unité de tamisage pour la séparation des particules solides, un poste de pompage à l’entrée, un bassin tampon, une unité de flottation Flomar à air dissous pour la séparation des matières grasses en suspension, un réacteur aérobie Biomar OBR pour convertir et éliminer les matières organiques et un décanteur pour la déshydratation des boues, détaille-t-on.
« Elle est destinée à épurer l’ensemble des eaux usées produites quotidiennement par les installations de production de manière à ce qu’elles répondent aux normes fixées par le décret exécutif n° 06-141 du 19 avril 2006 définissant les valeurs limites des rejets d’effluents liquides industriels. Ainsi épurés, ses rejets pourront être reversés en milieu naturel ou bien réutilisées en irrigation dans des projets agricoles comme l’arboriculture », conclut le communiqué.