Le directeur général des études économiques et de la prospective au ministère de l’Energie et des Mines, Miloud Medjelled, a indiqué, ce jeudi, que la production de gaz de l’Algérie augmentera de plus de 10 milliards de mètres cubes.
« Nous parions sur l’extraction d’énergies non conventionnelles, c’est pourquoi 42 milliards de dollars ont été alloués pour développer les opérations de recherche et d’exploration de Sonatrach entre 2023 et 2027 », a-t-il expliqué dans une interview avec la radio chaîne 1.
M. Medjelled a noté que Sonatrach avait conclu plusieurs contrats avec des partenaires internationaux, d’un montant de 6 milliards de dollars, qui permettraient une augmentation de la production pétrolière de 190 millions de tonnes équivalent pétrole à 210 millions de tonnes équivalent pétrole, et la production de gaz augmentera de plus de 10 milliards mètres cubes.
A noter que la production de l’Algérie en gaz naturel est d’environ 102 milliards de m3, dont une partie (58%) est exportée et le reste (42%) est destiné à la consommation interne.
Le même responsable a mis en exergue 16 découvertes de 100 millions de tonnes équivalent pétrole, qui vont redynamiser les réserves pétrolières et gazières de l’Algérie.
Il a évoqué le pari des autorités sur le développement de la filière hydrogène afin d’apporter des solutions énergétiques complémentaires. Selon lui, entre 20 et 25 milliards de dollars seront consacrés pour l’exploitation de l’hydrogène vert.
M. Medjelled a annoncé 7 projets pétrochimiques, dont 4 avec des opérateurs étrangers, pour augmenter les capacités de transformation, y compris la transformation des phosphates pour produire de l’urée et de l’ammoniac, en plus du projet de zinc à Béjaïa, ce qui fera passer les industries de transformation de 30 à 50%.
Le même responsable a également évoqué la production de 15.000 mégawatts à partir d’énergies renouvelables d’ici 2035, affirmant que 500 mégawatts avaient été installés jusqu’à présent.