Le Pôle pénal financier et économique du Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a condamné, jeudi, l’ancien ministre des Finances, Mohamed Loukal, à 7 ans de prison ferme et à une amende d’un million de dinars, pour des chefs d’inculpation liés à la corruption alors qu’il était président et directeur général de la Banque Extérieure d’Algérie, rapporte l’agence officielle.
Une décision a été rendue pour confisquer tous les fonds et biens immobiliers saisis dans cette affaire. Le même tribunal a prononcé des jugements d’acquittement contre deux cadres de la même banque.
Le procureur de la République avait requis une peine de 10 ans de prison ferme contre Mohamed Loukal, poursuivi pour abus de pouvoir, dilapidation de deniers publics et octroi de privilèges indus lors de la conclusion par la banque d’un accord avec un bureau d’études étranger.
La Cour d’Alger a condamné, mercredi soir, l’ancien secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, à 8 ans de prison ferme, selon le même média.
Sidi Said et trois de ses fils sont poursuivis pour corruption, trafic d’influence et blanchiment d’argent résultant de la corruption.
Dans la même affaire, la même instance judiciaire a condamné Jamil Sidi Saïd à un an de prison ferme, alors que Hanafi Sidi Saïd a été condamné à un an de prison avec sursis.
L’ancien directeur général de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d’Hussein Dey, Rehaimia Mohamed, a été condamné à un an de prison avec sursis.
Le président du conseil d’administration de la Mutuelle des travailleurs des industries pétrolières, Abderrazak Hasbellaoui, a été condamné à une peine d’un an de prison avec sursis, selon la même source.
L’ancien directeur général de Mobilis, Chouader Ahmed a été acquitté. Le jugement de confiscation de biens immobiliers et de comptes bancaires saisis dans le cadre de cette affaire a également été confirmé.