Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a présidé une réunion, au siège du ministère, ayant regroupé plusieurs opérateurs économiques et importateurs de bovins vivants, en vue d’organiser la filière, selon un communiqué du ministère publié sur sur sa page Facebook.
La rencontre, qui s’est déroulée en présence de vingt-deux (22) importateurs de vaches gestantes destinées à l’élevage, s’inscrit dans le cadre du plan d’action du gouvernement et de la feuille de route du secteur, qui vise à accroître la production de lait frais et donner une nouvelle dynamique à la production locale de viandes rouges.
Il s’agit d’un programme important et à long terme qui vise définitivement à réduire les importations de lait en poudre et à augmenter la production nationale de viande rouge.
Compte tenu de l’interconnexion de la filière, qui affecte simultanément la production de viande et de lait, un certain nombre de décisions ont été prises, liées à :
La mise en place d’un conseil interprofessionnel de l’élevage bovin au cours du premier trimestre 2023, qui remplacera le conseil national interprofessionnel dela filère viandes rouges (CNIFVR);
Assurer la traçabilité et l’identification obligatoire des cheptels importés à partir du 2 janvier 2023 et ce en collaboration avec le Centre national d’insémination artificielle et d’amélioration génétique (CNIAAG) et l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) qui seront chargés de la mise en place d’un système d’immatriculation de toutes les vaches reproductrices;
Garantir la stabilité des prix des aliments de bétails, notamment le son du blé dont le prix a été plafonné car issu des « blés tendre et dur » subventionnés;
Aussi, la réunion a permis de réviser le cahier des charges pour l’allègement des procédures administratives en focalisant sur le contrôle sanitaire, rappelant à l’unanimité, la nécessité d’imposer un système de contrôle sanitaire ferme au niveau des frontières et tous les points de passage.
Aucun animal ne sera admis au niveau des centres d’isolement relevant des services vétérinaires. En cas de contamination, toutes les mesures organisationnelles devront être prises pour la protection du cheptel national.