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Pêche du thon rouge : le quota de l’Algérie sera porté à 2.023 tonnes l’année prochaine

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Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Hicham Sofiane Salaouatchi, a affirmé, jeudi à Alger que le quota de pêche de l’Algérie du thon rouge, passera à 2.023 tonnes pour la campagne de l’année prochaine, contre 1.650 tonnes cette année.

Lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, M. Salaouatchi a expliqué que cette décision a été prise lors de la dernière réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique « ICCAT », organisée au Portugal en novembre dernier.

Le ministre a estimé que la décision constitue un « succès » pour l’Algérie grâce aux concertations menées par la délégation algérienne lors de cette réunion.

La flotte algérienne qui a participé à la campagne de pêche pour cette année (2022) comptait 29 navires, dont deux navires fabriqués localement avec des capacités nationales, a également indiqué le ministre, soulignant que d’ici à la fin 2023, trois (3) nouveaux navires de grande taille seront réceptionnés, qui sont actuellement en construction dans des ateliers algériens.

Concernant les prix élevés du poisson, le ministre a affirmé que son secteur œuvrait à la mise en place d’un mécanisme de régulation du marché et de levée du monopole sur certains produits de la pêche, à travers la création de coopératives de pêche et le renforcement du rôle des chambres de la pêche.

M. Salaouatchi a également évoqué, dans ce cadre, l’initiative lancée, jeudi, à la Place des Martyrs (Alger), relative à la vente de la dorade royale à 990 DA et du tilapia rouge à 550 DA, afin de permettre au citoyen de les acheter à des prix raisonnables.

Répondant à une question sur les délais de la classification de l’activité de la pêche parmi les métiers pénibles, M. Salaouatchi a révélé que l’avant-projet de la loi d’orientation relative à la pêche et à l’aquaculture, actuellement à l’étude au niveau du Secrétariat général du Gouvernement, a consacré un chapitre pour la protection des professionnels de la pêche et de l’aquaculture, considéré parmi les « principaux chapitres » qui œuvrent à une meilleure prise en charge de la catégorie des pêcheurs, à travers l’introduction de dispositions particulières aux statuts des professionnels de la pêche, la consécration des acquis socioprofessionnels, et la création de nouveaux mécanismes d’encadrement des professionnels.

Il a également ajouté que son département ministériel travaillait en coordination avec le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale pour préparer une feuille de route visant la promotion du système de sécurité sociale pour la catégorie des pêcheurs, l’amélioration des procédures administratives que les pêcheurs subissent et la prise en charge du caractère épuisant des métiers de la pêche.

Répondant à une question sur les procédures prises pour lever le gel d’un projet de réalisation d’une ferme aquacole en eaux douces au niveau de la station de Hriza (wilaya de Ain Defla) affiliée au Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture (CNRDPA), le ministre a indiqué que « le projet n’est pas concerné par les procédures de gel », soulignant que « le secteur cherche actuellement les meilleures voies pour relancer le projet ».

Dans une autre réponse au sujet des mesures relatives à la stratégie de l’aquaculture et de la pêche sur le plan local, le ministre a rappelé les axes principaux desquels dépendait son secteur et relatifs à l’investissement dans l’aquaculture, en plus de la mise à jour de la flotte de pêche en haute mer, l’encouragement des industries manufacturières des produits halieutiques, l’augmentation de la production halieutique, la création de coopératives, la prise en charge des préoccupations des pêcheurs et le renforcement de leurs droits professionnels et sociaux.

Dans ce contexte, il a indiqué que la production halieutique en Algérie a connu une croissance à 19% durant l’année en cours.

APS

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