Quatre associations énergétiques méditerranéennes et maghrébines ont procédé, ce mardi à Alger, à la signature du « Protocole d’Alger » visant le renforcement de la coopération et de l’intégration énergétique régionale.
Le Protocole a été signé par le Comité maghrébin de l’électricité (COMELEC), l’Observatoire méditerranéen de l’énergie (OME), l’Association des gestionnaires des réseaux de transport de l’électricité méditerranéens (Med-TSO) et l’Association méditerranéenne des agences nationales de maîtrise de l’énergie (MEDENER).
Cette signature est intervenue lors des travaux de la conférence commune intitulée « les interconnexions électriques en méditerranée, facteur d’intégration régionale et catalyseur de la transition énergétique ».
Le Protocole d’Alger a été signé par le secrétaire général de Med-TSO, Angelo Ferrante, le SG de COMELEC Khaled Nouasri, la SG de l’OME, Nour Elhouda Allal, et la SG de MEDENER, Roberta Boniotti.
Transition énergétique et développement de hydrogène
Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a indiqué que la transition énergétique a été inscrite comme un objectif prioritaire, basé sur le développement des énergies nouvelles et renouvelables et la prise de mesures efficaces pour maîtriser notre consommation d’énergie, dans le but de préserver les ressources naturelles pour les générations futures.
À cet égard, le développement de l’hydrogène a été inscrit parmi les priorités du programme du gouvernement algérien et une stratégie nationale de développement de cette filière est en cours de finalisation. Cependant, le développement de l’hydrogène nécessitera une convergence de plusieurs facteurs, notamment la mise en place du cadre réglementaire et institutionnel, la préparation du capital humain, le transfert de technologie et le financement, mais surtout la création d’un marché transparent et compétitif.
Le ministre a souligné que l’Algérie est aujourd’hui un fournisseur sûr et fiable de gaz, ce qui lui permet, avec ses capacités éprouvées, d’être demain un fournisseur fiable d’électricité à haut rendement.
L’Algérie dispose d’une capacité de production d’électricité de plus de 25 000 mégawatts, avec un besoin moyen de 12 000 mégawatts, et un pic qui ne dépasse pas 17 000 mégawatts, ce qui lui permet d’offrir une capacité journalière de 10 000 mégawatts sur le marché régional, et avec la concrétisation et réalisation de l’ambitieux programme de développement des énergies renouvelables, cette capacité pourra être augmentée de 15 000 mégawatts d’électricité propre.