Les cours du pétrole sont repartis à la hausse mardi, stimulés par le démenti apporté, hier, au possible relèvement de la production de l’OPEP+ lors de sa prochaine réunion prévue début décembre, et à l’approche de l’entrée en vigueur de l’embargo européen sur le brut russe.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, a gagné 1,04%, pour clôturer à 88,36 dollars. Le prix du West Texas Intermediate (WTI) américain, également avec échéance en janvier, a lui pris 1,13%, à 80,95 dollars, selon l’agence AFP.
Le ministre de l’Energie saoudien Abdelaziz ben Salmane avait réfuté lundi l’information du Wall Street Journal faisant état de discussions autour d’une possible hausse des volumes produits par le cartel, allant jusqu’à 500.000 barils par jour. Le groupe avait annoncé, début octobre, une baisse de ses volumes de deux millions de barils par jour à compter de novembre.
Les États-Unis et leurs partenaires européens espèrent parvenir à un accord dès mercredi pour définir le prix plafond appliqué aux exportations de pétrole russe, selon le Wall Street Journal, expliquant que ce mécanisme, promu par les États-Unis, permettrait aux Russes de continuer à exporter leur or noir et échapper ainsi à l’embargo européen, pour peu qu’ils ne le vendent pas au-delà d’un certain prix, autour de 60 dollars.
A la veille de la publication de l’état des stocks américains aux États-Unis, les analystes tablent sur une nouvelle contraction sensible, qui offrirait un soutien supplémentaire aux cours.