L’ancien secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, a été condamné à 10 de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars, pour corruption.
Le verdict a été rendu ce lundi 14 novembre 2022 par le pole pénal financier et économique prés le tribunal de Sidi Mhamed (Alger).
Hanafi, Djamil et Ramine Sidi Said, les fils de l’ancien patron de la centrale syndicale, ont été également condamnés à de la prison ferme.
Une peine de 12 ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars a été prononcée à l’encontre Ramine Sidi Said, en fuite à l’étranger. Un mandat d’arrêt international a été émis à contre lui.
Hanafi Sidi Said a écopé de 5 ans de prison ferme et 8 millions de dinars d’amende. Djamil Said Said a été condamné à 3 ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars.
Abdelmadjid Sidi Said et ses trois fils sont poursuivis pour corruption, dont incitation d’agents publics à des abus de fonction pour bénéficier d’avantages indus et blanchiment d’argent.
L’accusé Sahnoun Mohamed Ghilas a été condamné à une peine de 3 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions DA, tandis que l’ancien directeur général de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d’Hussein Dey, Rehaimia Mohamed a écopé d’un (1) de prison ferme assorti d’une amende de 200.000 DA.
L’ancien directeur général de Mobilis, Chouader Ahmed a été condamné à deux (2) ans de prison ferme, alors que le président du conseil d’administration de la Mutuelle des travailleurs des industries pétrolières, Abderrazak Hasbellaoui a été condamné à une peine d’un an de prison avec sursis assorti d’une amende de 100.000 DA. Le reste des accusés ont été acquittés.
Le pôle financier et économique a prononcé un jugement portant confiscation de tous les biens et revenus saisis dans le cadre de cette affaire.