Suite à la découverte de quatre fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 en mer Baltique cette semaine, le gouvernement italien sortant a renforcé la surveillance et les contrôles navals des gazoducs qui acheminent du gaz naturel vers l’Italie depuis le Sud et l’Est.
C’est ce qu’ont indiqué deux hauts responsables à l’agence Reuters, précisant que l’Italie a placé sous surveillance renforcée le gazoduc TransMed, qui relie l’Algérie à la Sicile, le gazoduc Trans Adriatic Pipeline (TAP), qui va de l’Azerbaïdjan aux Pouilles, et la connexion GreenStream, entre la Libye et la Sicile.
Rome a également relevé son niveau d’alerte sur le gazoduc Trans Austria Gas (TAG), qui achemine du carburant des pays nordiques vers le nord-est de l’Italie.
Cette mesure fait suite à la découverte de quatre fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 en mer Baltique cette semaine, alors que Russes et Occidentaux se rejettent la responsabilité de possibles « actes délibérés ». Cet incident a suscité des inquiétudes quant à la possibilité que des sabotages visent les infrastructures énergétiques européennes.
Rappelons que l’Italie a augmenté ses importations de gaz en provenance d’Algérie et des pays nordiques au cours des derniers mois, et ce, dans le but de compenser la baisse des approvisionnements en gaz russe, qui représentent normalement 40% des importations totales du pays.