Le produit intérieur brut (PIB) pour cette année devrait atteindre 180 milliards de dollars, et l’Algérie occupe la deuxième place en Afrique, a indiqué l’économiste Mourad Kouachi.
Dans une déclaration faite ce vendredi à la Radio locale Sétif, l’économiste a indiqué que le dinar algérien a connu un bond historique et soudain dans les seules transactions officielles, 1 euro ou dollar vaut 140 da.
Le taux d’augmentation a été estimé à 12,5% par rapport à sa valeur de l’année précédente, et on s’attend à ce qu’il continue d’augmenter cette année et l’année prochaine également, selon M. Kouachi.
Nous n’oublions pas non plus que la valeur du dollar et de l’euro a diminué avec l’amélioration de la valeur du dinar, et les raisons sont dues aux indicateurs macroéconomiques positifs, réalisant une croissance économique de 3,6% cette année.
Il explique l’augmentation des réserves de change de l’État par les exportations de l’Algérie dans le domaine des hydrocarbures, et des facteurs externes tels que la baisse de la valeur du dollar et de l’euro.
M. Kouachi a indiqué que les revenus de l’Algérie provenant des hydrocarbures pourraient atteindre 60 milliards de dollars cette année, et les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie visent à atteindre 7 milliards de dollars, dont nous avons maintenant atteint plus de 50 % au premier semestre de cette année.
Inflation et appréciation du dinar
Quelques autres réalisations comme le début de l’exploitation de Ghar Jbeilat ; L’intention de l’Algérie de rejoindre les BRICS et les déclarations du président visant à augmenter la valeur du dinar ont tous contribué à cette hausse.
L’économiste estime que le plus gros problème actuellement est l’inflation, qui est un problème mondial dont tous les pays souffrent, selon des rapports non officiels, et le pourcentage a atteint 10%, et l’appréciation du dinar contribue à ralentir le taux d’inflation.
Mourad Kouachi a indiqué que la hausse de la valeur du dinar contribuera à la stabilité du pouvoir d’achat des citoyens et à la stabilité des prix des produits, mais sans leur baisse due à la force du marché parallèle et à la mentalité du commerçant algérien.
Il estime que le marché noir est le plus grand obstacle dont souffre l’économie nationale, parlant de 75 milliards de dollars, donc la prochaine stratégie est d’organiser et de structurer ce marché pour organiser l’économie nationale.
Évoquant l’intention de l’Algérie de rejoindre le groupe BRICS, l’économiste a indiqué que ce sont des pays à la croissance la plus rapide au monde, donnant une forte impulsion économique, car il traite dans la monnaie locale, et il y a un grand soutien de la Chine, de la Russie et de l’Afrique du Sud.
L’objectif est d’activer les transactions économiques entre ces pays dans la monnaie locale, ce qui est un pas de géant pour l’économie nationale, a-t-il précisé.