Le pétrole a bondi de près de 3% mercredi après que le président russe Vladimir Poutine a annoncé une mobilisation militaire partielle, intensifiant la guerre en Ukraine et faisant craindre un resserrement de l’approvisionnement en pétrole et en gaz, rapporte ce jeudi l’agence britannique Reuters.
Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 2,26 $, soit 2,5 %, pour atteindre 92,88 $ le baril à 10 h 51 GMT. Le brut américain West Texas Intermediate était à 86,09 $ le baril, en hausse de 2,15 $, ou 2,6 %.
Poutine a déclaré qu’il avait signé un décret sur la mobilisation partielle à partir de mercredi, affirmant qu’il défendait les territoires russes et que l’Occident voulait détruire le pays.
« La mobilisation partielle est définitivement un facteur haussier car elle augmente les risques d’une guerre prolongée en Ukraine », a déclaré Viktor Katona, analyste principal du brut chez Kpler, selon le même média.
Le pétrole a grimpé en flèche et a atteint un sommet pluriannuel en mars après le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Les sanctions de l’Union européenne interdisant les importations maritimes de brut russe entreront en vigueur le 5 décembre. Les signes d’une reprise de la demande chinoise, touchée par les fermetures de COVID-19, ont également fait grimper les prix.