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Le ministre de l’industrie pharmaceutique : il n’y a pas de production d’insuline en Algérie

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Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a indiqué, ce lundi 19 septembre, lors d’une visite de travail à l’unité de production de Constantine du groupe Saïdal, que la production d’insuline en Algérie « c’est du pipeau ».

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique a indiqué que «l’unité a été sauvée par la production du vaccin». Dans le même temps, il a appelé à la nécessité pour l’usine de production de d’insuline de reprendre le travail.

« Alors qu’on avait une usine qui était la fierté de l’Algérie, elle a été arrêtée en 2012. Jusqu’à aujourd’hui la question reste posée. Je suis déterminé à relancer la production dans cette usine et faire l’extension pour les stylos injectables », a déclaré Ali Aoun.

« Je compte beaucoup sur l’équipe de Saïdal, et je sais que les volontés existent. Il faut laisser les initiatives se développer dans cette unité. L’outil est là, il faut revoir ce qui a été cannibalisé par le laboratoire que vous connaissez et reprendre la production de l’insuline dans les meilleurs délais », a sommé le ministre qui fixe une échéance d’ici à la fin de l’année.

« C’est possible », dit-il avec conviction. « L’avenir de cette unité n’est pas condamné, il s’agit rapidement de faire un audit pour voir les insuffisances et le ministère est là pour vous aider », a indiqué Ali Aoun en s’adressant aux cadres de Saïdal.

« Il faut faire vite, ça ne dépend que de vous », a-t-il insisté. Le ministre s’en est pris à ceux qui font miroiter une production d’insuline sans jamais le faire.

« Pour l’insuline, aujourd’hui tout est importé. C’est inacceptable », s’agace Ali Aoun. « Le seul moyen qu’il nous reste c’est de reprendre la production de cette unité, la développer », a-t-il précisé.

Et s’adressant aux cadres de Saïdal, le ministre de l’Industrie pharmaceutique leur a demandé de prévoir de fabriquer le stylo injectable. « C’est à votre portée et vous allez permettre à l’Algérie de sortir des griffes de ces laboratoires qui nous font traîner depuis 1994 », a indiqué Ali Aoun.

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