Il y a quelques semaines, l’euro a chuté face au dollar américain, qui s’est renforcé sous l’effet des décisions de la Banque fédérale. La monnaie unique avait atteint la parité parfaite avec le dollar, avant de plonger sous le seuil de 0,99$.
Toutefois, l’euro a enregistré un rebond face au dollar américain, en raison des décisions de la Banque centrale européenne (BCE) qui a annoncé hausse record de 75 points des taux directeurs.
Cependant, le rebond de la monnaie européenne a été de courte durée, puisque l’Euro est revenu ce mercredi 14 septembre à la parité quasi parfaite avec le dollar.
Un (1) euro vaut 1,0071 dollar. Hier mardi, peu après 15H, l’euro a chuté de 0,9% face au dollar à 1,0028 dollar, alors qu’il gagnait autour de 0,6% peu avant ces données.
Ce brusque retournement de tendance pour l’Euro s’explique par une inflation plus élevée que prévue aux États-Unis au mois d’août.
Selon le Bureau américain des statistiques et du travail, l’indice des prix à la consommation, baromètre le plus connu de l’inflation, a progressé de 8,3% en août. Les marchés s’attendaient à un ralentissement de l’inflation pour que le tour de vis monétaire opéré par la banque centrale ralentisse.
Taux de change : baisse du dinar face à l’euro
Dans ce contexte de marché de change, le dinar algérien a enregistré une baisse face à la monnaie européenne, selon les cotations de la Banque d’Algérie valables du 14 au 16 septembre 2022.
Selon ces données de la Banque centrale, un (01) euro est échangé à 140,4054 dinars à l’achat et 140,4766 dinars à la vente, alors qu’il s’échangeait à 142 dinars.
Concernant le dollar américain, selon les mêmes cotations, un (1) dollar vaut 140,5741 dinars à l’achat et 140,5891 dinars à la vente.
Dans une note d’analyse consacrée à la monnaie nationale intitulée «Un dinar algérien plus fort se répercutera sur une baisse de l’inflation et une croissance plus rapide» et publiée le 31 août dernier, Fitch Solutions s’attend à ce que le dinar algérien (DA) s’apprécie à 136,30 DA pour un USD d’ici fin 2022 en raison de l’intervention monétaire.
