L’OPEP + discuterait d’une réduction de la production de 100 000 barils par jour lors de sa réunion de lundi, a rapporté Bloomberg, alors que les inquiétudes concernant un affaiblissement de l’économie et un ralentissement de la demande sont au premier plan.
Alors que l’on s’attend à ce que l’alliance des producteurs de pétrole maintienne sa production stable pour l’instant, le ministre saoudien de l’Énergie, le prince Abdulaziz ben Salmane, a averti que de nouvelles coupes pourraient être nécessaires car les contrats à terme sur le brut, qui ont chuté de 12 % à Londres le mois dernier, se sont détachés des réalités de l’offre et de la demande.
Après avoir passé deux ans à réinjecter progressivement la production de pétrole inutilisée dans le monde post-pandémique, l’OPEP+ fait face à un marché différent, selon le même média.
Les prix du pétrole viennent de connaître leur plus longue baisse depuis 2020, mettant en péril la manne sans précédent dont bénéficient les Saoudiens et leurs partenaires.
La Chine, le plus grand importateur de pétrole, a montré des signes de ralentissement économique « alarmant », tandis que les États-Unis ont frôlé la récession.
Pendant ce temps, il y a eu une reprise des pourparlers sur le nucléaire qui pourraient raviver les flux de brut en provenance de l’Iran, membre de l’OPEP. Réduire la production pourrait être une décision politiquement sensible pour l’OPEP+.