Le président du Conseil National Consultatif pour le Développement de la Petite et la Moyenne Entreprise (CNCDPME), Adel Bensaci, a révélé que les constructeurs automobiles avec lesquels les autorités algériennes ont négocié devront produire 150.000 voitures de chaque type, a rapporté, mardi dernier, Echoroukonline.
Ceci est la condition sine qua pour la réussite du projet, en rappelant que les besoins du marché national s’élèvent annuellement à 400 000 véhicules au maximum.
M. Bensaci a appelé les autorités algériennes à prendre en considération l’avis de spécialistes avant d’annoncer l’approbation de tout projet automobile en Algérie, surtout après que le ministère de l’Industrie a confirmé avoir entamé des négociations avec un certain nombre de constructeurs mondiaux.
« Nous espérons que l’avis des spécialistes sera pris en compte afin que l’expérience précédente qui a connu un échec ne se reproduise pas », a-t-il ajouté.
Les propositions du comité consultatif incluent de donner la priorité aux fabricants de pièces et d’accessoires automobiles qui sont encore inactifs aujourd’hui, précisant qu’il n’y a que 20 sous-traitants dans ce domaine sur le marché national, selon le même média.