Les cours du Sahara Blend, le brut de référence algérien, ont progressé de 5,91 dollars en mai dernier par rapport à avril, soutenus notamment par des fondamentaux solides du marché pétrolier, selon le dernier rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Le même rapport, repris par l’agence APS, « la moyenne mensuelle des prix du brut algérien est passée de 109,37 dollars/baril en avril dernier à 115,28 dollars en mai, soit une hausse de 5,4% ».
Avec cette hausse, le Sahara Blend s’est classé à la quatrième place des bruts les plus chers en mai 2022, parmi les 13 bruts de l’Opep, selon le rapport.
Le prix du brut algérien est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs.
Quant au prix moyen du panier de l’Opep (ORB), il a connu une hausse de 8,23 dollars en mai (+7,8%) pour s’établir à 113,87 dollars/barils, contre 105,64 dollars un mois auparavant.
Cette hausse intervient dans un contexte « d’une forte augmentation des prix du pétrole brut sur le marché mondial en mai, soutenus notamment par des fondamentaux solides du marché pétrolier et une reprise des marchés à terme », explique l’Organisation énergétique.
Les pays de l’Opep ont produit globalement 28,508 millions de barils par jour (Mb/j) en mai 2022, contre 28,684 Mb/j en avril, en baisse de 176.000 baril/jour, selon des sources secondaires.
Concernant la demande mondiale de pétrole en 2022, l’Opep a maintenu ses prévisions sur l’ensemble de l’année.
« Pour 2022, la croissance de la demande mondiale de pétrole est globalement inchangée pour s’établir à 3,4 millions de barils par jour (Mb/j) » indique l’organisation dans son rapport.
