Suite au tragique accident qui a coûté la vie à deux jeunes hommes à l’aéroport Houari Boumediene, et après la première enquête, la présidence de la République a annoncé dans un communiqué le placement en garde à vue de 4 individus et la suspension de 9 fonctionnaires de police, dont de hauts gradés de la DGSN (direction générale de la sûreté nationale).
Après l’enquête préliminaire, 4 individus, Kh. M., 34 ans, B. A., 23 ans, M. B., 24 ans et B.M., 46 ans, ont été placés en garde à vue pour leur « implication » et leur « participation aux faits ayant conduit à la mort des deux victimes », annonce le communiqué, qui ne précise pas leur qualité.
Il s’agit de de quatre (4) personnes âgées entre 23 et 46 ans, pour leur implication et leur participation aux incidents ayant entraîné la mort des deux victimes, selon le même communiqué.
Par ailleurs, neuf (09) agents de la Direction Générale de la Sûreté Nationale et de l’aéroport Houari Boumediene ont été suspendus administrativement.
Il s’agit du directeur de la police des frontières (PAF), de la sous-directrice des frontières aériennes, du sous-directeur de la sécurité de l’aéroport et du chef de brigade de sécurité, ainsi que du commissaire de police responsable de la surveillance aérienne.
Les autres fonctionnaires ayant fait l’objet de la même mesure sont le responsable de la salle de surveillance vidéo de l’aéroport d’Alger, relevant de la section de la PAF, un chef de service au sein de la même section, le commissaire chargé de la sécurité technique et l’inspecteur de police qui était de permanence au niveau de l’aéroport international Houari Boumediene.
La présidence de la République indique qu’il ont été tous traduits devant la commission de discipline en attendant la fin de l’enquête préliminaire « dans le cadre des dispositions du code de procédure pénale » et leur présentation devant le procureur de la République territorialement compétent.