Le procureur de la République près le Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis, lundi, une peine de 10 ans de prison ferme à l’encontre de Saïd Bouteflika, frère et ancien conseiller de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, et de l’homme d’affaires Ali Haddad, dans l’affaire de financement occulte de la campagne électorale présidentielle d’avril 2019, rapporte l’agence officielle.
Le représentant du ministère public a également requis une amende de 3 millions de DA à l’encontre de chacun des deux accusés et la confiscation de tous les biens immobiliers et mobiliers, saisis en vertu des ordonnances de saisie du juge d’instruction.
Outre le financement occulte de la campagne électorale, Saïd Bouteflika et Ali Haddad sont poursuivis pour « trafic d’influence, abus de fonction, blanchiment d’argent et non déclaration des biens ».
Parmi les témoins convoqués à l’audience, figure l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en sa qualité de directeur de la campagne électorale du candidat Abdelaziz Bouteflika Sellal a été interrogé, notamment, à propos de la chaîne de télévision « El-Istimraria » qui devait être lancée pour faire la promotion de la candidature de l’ancien président.
APS