AccueilActualitéNationalMebtoul: « Quelles perspectives de la coopération entre l’Algérie et l’Italie ? »

Mebtoul: « Quelles perspectives de la coopération entre l’Algérie et l’Italie ? »

Date:

- Advertisement -

Le déplacement du président de la République Abdelmadjid Tebboune en Italie a suscité la réaction de certains experts vu l’importance de cette visite.

Pour le professeur Abderrahmane Mebtoul, l’important de la visite du président de la république Abdelmadjid Tebboune en Italie est de diversifier la coopération économique hors hydrocarbures dans les infrastructures, les PME, l’innovation technologique, l’agro-industriel et les télécommunications et sur le plan politique de consolider davantage les réalisations bilatérales avec l’objectif commun de promouvoir une plus grande stabilité et prospérité dans la région méditerranéenne.

Le professeur dresse un bilan de la coopération économique entre les deux pays. Selon lui, le produit intérieur brut PIB de l’Italie est prévu pour 2022 à 2272 milliards de dollars, un accroissement de 4,2% par rapport à 2021, dont le PIB a été de 2021 milliards de dollars, la classant la 8ème économie mondiale, pour une population d’environ 60 millions d’habitants en 2022, et au 01 janvier 2021, 59,2. 

Les réserves de change dépassent les 230 milliards de dollars dont 2451,8 tonnes d’or  dont la valeur dépasse les 80 milliards de dollars. Les importations de biens en 2020 ont été de 422,87 milliards de dollars et de services 91,61 milliards de dollars soit au total   514,48 milliards de dollars. Quant aux exportations, elles ont été de 496,12 milliards de dollars et des services 86,53 milliards de dollars soit au total 582,65 milliards de dollars.

Qu’en est-il des relations commerciales Algérie–Italie où le PIB algérien est d’environ 160 milliards de dollars en 2021, des réserves de change fin 2021 à 44 milliards de dollars pour une population au 01 janvier 2022 d’environ 45 millions d’habitants. Nous avons pour 2021 environ 37 milliards de dollars d’exportation devant préciser que 34,5 milliards de dollars d’exportation, avec les dérivées provenant des hydrocarbures et que sur les 4,5 milliards de dollars hors hydrocarbures, pour 2021, plus de 2,5 étant des dérivées d’hydrocarbures déjà inclus dans les recettes de Sonatrach de 34,5 milliards de dollars.

Le professeur tient à rappeler que l’Italie reste le premier client de l’Algérie, l’Italie achetant annuellement plus du tiers du gaz algérien exporté, tandis qu’elle occupe la deuxième place parmi les pays de l’Union européenne (UE) fournisseurs de l’Algérie.

« En 2020, le volume global des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Italie a atteint près de 6 milliards de dollars (USD), dont 3,5 milliards USD d’exportations algériennes vers l’Italie (notamment des hydrocarbures) et 2,42 milliards USD d’importations de ce pays (des équipements surtout). Le secteur des hydrocarbures occupe une place importante dans la relation économique algéro-italienne, grâce notamment au partenariat entre le Groupe Sonatrach et le groupe énergétique italien Eni, présent depuis 1981 en Algérie. Les deux Groupes gèrent le Gazoduc TransMed, aussi appelé Enrico Mattei, reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie, d’une capacité d’un volume allant jusqu’à 32 milliards de m3 de gaz algérien vers l’Italie, mais actuellement en sous-capacité (la consommation intérieure étant presque l’équivalent des exportations) ayant exporté en 2021 environ 21 milliards de mètres cubes gazeux, et en attendant de nouveaux investissements en cours, à court terme, pouvant suppléer environ 3 à 4 milliards de mètres cubes gazeux et en espérant l’activation du projet Galsi gelé depuis 2012 qui devait approvisionner la Sardaigne et la Corse d’une capacité de 8 milliards de mètres cubes gazeux », précise MMebtoul.

En conclusion, ajoute MMebtoul, l’Italie a une longue expérience d’intégration de la sphère informelle qui était dominante par le passé, au sein de la sphère réelle et également un vivier d’expérience pour la dynamisation des PMI/PME qui en fonction de l’adaptation aux situations sociales peut être bénéfique pour l’Algérie. Espérons la consolidation des relations algéro-italiennes sur la base d’un partenariat gagnant –gagnant au profit exclusif des populations des deux pays.

- Advertisement -
Articles associés

Derniers articles