La question de l’importation des véhicules et du montage automobile en Algérie n’est toujours pas réglée. Les concessionnaires et les constructeurs automobiles attendent depuis des années la publication du cahier des charges régissant cette activité, pendant ce temps les prix des véhicules neufs et d’occasion sur le marché national flambent.
Interrogé à ce sujet, ce dimanche 22 mai, à l’occasion du lancement du régime d’importation des chaînes de production rénovées et du régime d’exemption de droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a indiqué qu’il y avait des contacts avec de grandes entreprises, mais le cadre juridique n’était pas prêt.
Le ministre de l’Industrie a expliqué qu’avec la publication de la nouvelle loi sur l’investissement, il y aura de grandes entreprises dans le domaine de la fabrication des véhicules, des tracteurs et des bus, avec un taux d’intégration élevé.
Pour rappel, le lancement de ces deux régimes s’inscrit dans le cadre « de la politique adoptée par le Gouvernement visant à relancer le développement économique mais aussi dans le cadre des objectifs du ministère de l’Industrie pour le développement de l’industrie nationale à travers le soutien des entreprises en vue d’améliorer sa compétitivité, et partant l’augmentation du taux de leur contribution au Produit intérieur brut (PIB) ainsi que la réduction des importations.