Le président de l’Observatoire de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques, Redha Belkacemi, a affirmé que les médicaments fabriqués localement couvrent plus de 70% des besoins nationaux, grâce aux bases réglementaires et législatives qui ont contribué à jeter les bases les bases de la relance de l’industrie pharmaceutique en Algérie, rapporte ce lundi 9 mai 2022 la Radio nationale chaîne I.
« En un an et demi, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a pu jeter de nouvelles bases organisationnelles et législatives qui ont joué un rôle majeur dans la relance de l’industrie pharmaceutique, qui a fait un saut qualitatif », a déclaré Belkacemi.
« L’Algérie compte aujourd’hui grâce aux investissements réalisés par environ 196 entreprises pour la production de produits pharmaceutiques et de fournitures médicales, qui ont contribué à réduire la facture des importations », a-t-il ajouté.
D’autre part, le même responsable a appelé les médias locaux à contribuer à la promotion de la qualité des produits locaux conformes aux normes de qualité internationales, et en soutenant également des campagnes de sensibilisation.
Il a ajouté que « le moment est venu pour l’Algérie de s’appuyer sur ses capacités de recherche scientifique afin de développer l’industrie pharmaceutique, et de faire confiance au produit local, qui a joué un rôle majeur dans la lutte contre la pandémie de coronavirus ».
En ce qui concerne l’insuline et les médicaments destinés au traitement du cancer et des maladies rares, Belkacemi a expliqué que « ses services ont pris des mesures proactives pour faire face à la rareté de ces produits et pour réduire les fluctuations, tout en accordant des programmes d’importation et en augmentant les quantités par rapport aux taux de consommation normaux ».