Alors que le président de la République a décidé d’interdire l’exportation du sucre, des pâtes, de l’huile, de la semoule et de tous les dérivés du blé, aujourd’hui d’autres produits en dehors de cette liste se retrouvent bloqués.
Le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), Ali Hamani, a indiqué que «des produits sont en souffrance au niveau des ports et des frontières, tels que les jus et les boissons gazeuses», rapporte ce samedi 16 mars 2022 le quotidien El Watan.
Il donne l’exemple de grandes quantités de boissons de marque « Ifri » toujours bloquées. «Même le navire qui devait acheminer la cargaison vers l’île Maurice est reparti vide», a-t-il affirmé.
Ali Hamani explique qu’ « une instruction a été donnée par le ministère du Commerce mi-février pour arrêter l’exportation de produits alimentaires. Le ministère a envoyé une note dans ce sens à la Direction générale des Douanes pour bloquer toute marchandise de cette catégorie à l’export. Nous avons reçu un écrit nous informant de la mise en œuvre de cette mesure », selon le même média.
Ali Hamani a indiqué que ce n’est pas la première fois que les autorités annoncent des décisions sans en mesurer au préalable l’impact.
« C’était le cas avec le blocage des dérogations sanitaires pour l’importation de la poudre de lait et pour le lait infantile qui figure dans la rubrique ‘‘autres’’», a-t-il regretté.