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Représentations des banques à l’étranger : les textes prêts durant le 2ème semestre

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Le Gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Rosthom Fadli, a indiqué, ce lundi à Alger, que les textes de loi régissant l’ouverture de bureaux de représentation des banques algériennes à l’étranger devraient être prêts au cours du 2ème semestre de l’année en cours.

Ces textes sont « en cours d’élaboration, et ils devraient être prêts durant le 2ème semestre 2022 », a-t-il précisé lors de son intervention au cours d’un panel ayant pour thème « Réglementation bancaire: les grands enjeux pour 2022 », organisé à l’occasion de la tenue d’un Forum intitulé « Legal Business Forum », initié par la start-up Legal Doctrine, rapporte l’agence APS.

La réforme bancaire

Le Gouverneur de la BA a abordé, également, la question de la réforme bancaire assurant qu’elle « passera par le numérique et le digital ». M.Fadli a rappelé que le système bancaire algérien a été « résilient » permettant de « dépasser plusieurs crises », notamment la crise mondiale de 2008 et dernièrement celle du Covid-19, rassurant par la même occasion que « tous les voyants sont au vert et la liquidité est là », a-t-il déclaré.

Il fera savoir que les reformes « ne peuvent venir que des banques elles-mêmes », précisant que « ce n’est pas au régulateur de réformer les banques ». « Les textes existent », au même titre que les plateformes bancaires qui ne sont utilisées qu’à peine 20%, a-t-il regretté. L’approche commerciale du e-banking, « dépendra des banques », a-t-il souligné, ajoutant que la BA a déjà autorisé « une vingtaine de produits digitaux ».

Octroi de crédits aux opérateurs

Pour ce qui est de la réglementation des changes et des transferts de dividendes, M. Fadli a indiqué que la dispense de domiciliation accordée aux startups exportatrices de services en ligne « n’existe nul par ailleurs dans le monde ».

Concernant l’octroi de crédits aux opérateurs par les banques, M. Fadli a fait savoir que la BA incite les banques à accorder des crédits et que se sont elles qui sont « réticentes » à le faire au vu du manque de « transparence » affiché par « certains demandeurs de crédits dont les bilans ne sont pas réels, autant que la fiscalité ». Il a expliqué que la BA exige aux banques de prendre toutes leurs précautions dans le cadre de la gestion des risques, en s’assurant de la « remboursabilité » du crédit.

Questionné sur l’impact du conflit entre l’Ukraine et la Russie sur l’économie algérienne, M. Fadli a indiqué que la Banque d’Algérie a pris ses dispositions et « une cellule de crise a été constituée et travaille en étroite collaboration avec la cellule du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger ».

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