« Nous sommes plus optimistes que jamais quant à la fin de la pandémie en Algérie. Cette vague est peut-être la dernière ou l’avant-dernière », a déclaré ce vendredi 4 mars 2022, Elias Akhamouk, membre du Comité scientifique chargé du suivi et de l’évolution de l’épidémie Covid-19, à la Radio locale Sétif.
La durée de la pandémie dans l’histoire est toujours de deux ans ou deux ans et demi, ce qui se passe actuellement avec Coronavirus, a précisé le Dr. Akhamouk.
« Les nouveaux variants de Coronavirus sont devenus non menaçants », a précisé Elias Akhamouk qui a indiqué que la suspension des cours pendant 3 semaines a contribué significativement et qualitativement à briser la vague, à faire baisser les effectifs et à contrôler l’épidémie.
La quatrième vague, nous l’avons subie sans encombre malgré le nombre de morts, et nous avons atteint plus de 2500 cas enregistrés.
Selon le docteur Akhamouk, scientifiquement, on peut parler d’une cinquième vague, mais ce ne sera ni dangereux ni difficile. « Nous allons vivre plusieurs semaines de stabilité », a-t-il précisé.
Maintenant, nous allons coexister avec le Coronavirus qui va devenir un virus saisonnier normal. « Nous le traitons avec la vaccination, qui doit continuer et ne pas s’arrêter », a-t-il ajouté.
La campagne de vaccination se poursuivra pour obtenir plus d’immunité jusqu’à la fin de l’année au moins, en particulier pour les catégories vulnérables et malades, selon le Dr. Akhamouk.
« Je ne pense pas que nous ayons atteint l’immunité collective, c’est une erreur, le virus a perdu de sa force », a indiqué Illias Akhamouk qui a précisé que l’immunité naturelle ne peut pas résister à la mutationil n’y a aucune étude scientifique confirmant l’existence de l’immunité collective.