Crédit Suisse, la deuxième banque du pays, se trouve depuis quelques jours, au coeur d’un scandale financier.
Une enquête internationale menée par plusieurs médias a révélé que la banque « Crédit Suisse », a hébergé des fonds d’origine criminelle ou illicite.
L’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), un consortium regroupant 47 médias, se base sur les données de plus de 18 000 comptes appartenant à des clients étrangers qui ont caché leur argent au Crédit Suisse.
Les dossiers sont loin d’être une liste complète des clients de la banque, mais ils offrent un aperçu révélateur derrière le rideau du secret bancaire suisse, selon l’OCCRP.
Plus de 163 journalistes de 48 médias dans 39 pays à travers le monde ont passé des mois à analyser les informations sur les comptes bancaires divulguées par le Credit Suisse, le deuxième plus grand prêteur de Suisse.
La fuite comprenait plus de 18 000 comptes détenant plus de 100 milliards de dollars américains à leurs sommets. Il s’agit de la seule fuite connue des données client d’une grande banque suisse vers des journalistes.
Ce ne sont pas des noms obscurs, leurs méfaits souvent identifiables grâce à une simple recherche sur Google. Et pourtant, leurs comptes qui détenaient plus de 8 milliards de dollars sont restés ouverts pendant des années.
Le président algérien le plus ancien, dirigeant le pays de 1999 jusqu’à sa démission en 2019 après des mois de protestations massives contre sa nomination pour un cinquième mandat. Son règne a été entaché d’allégations de fraude et de falsification des votes lors d’élections successives, a précisé la même source.
L’enquête a révélé que l’ancien président Abdelaziz Bouteflika détenait, de 1999 à 2011, un compte personnel dans la banque Crédit Suisse de plus de 1,483 million de francs suisses, selon la même enquête.
