Le ministère de l’Industrie pharmaceutique a rassuré, ce mardi, quant à la disponibilité de l’ensemble des produits pharmaceutiques utilisés dans le cadre du protocole thérapeutique anti Covid-19 sont disponibles.
C’est ce que rapporte un communiqué du ministère de l’Industrie pharmaceutique adressé aux prescripteurs, pharmaciens et patients, rapporté par l’aps.
Pour les produits pharmaceutiques dont la disponibilité est assurée, le communiqué, repris par l’agence APS, cite, notamment, des anti-coagulants type Enoxaparine, du Paracétamol, l’Amoxicilline et la Vitamine D.
Dans le détail, les quantité disponibles sur le marché sont de plus de 2,1 millions unités de vente (UV), durant la période du 1er novembre 2021 au 13 janvier 2022, pour les anti-coagulants type Enoxaparine, avec la libération prévisionnelle de plus de 3,3 millions UV durant la période du 14 janvier au 28 février 2022 (dont plus de 614.000 UV ont été livrées aux établissements de distribution durant la semaine allant du 14 au 20 janvier 2022).
S’agissant du Paracétamol, le ministère fait état de la mobilisation des 10 producteurs locaux avec une mise sur le marché de plus de 16 millions UV durant la période allant du 1er novembre 2021 au 13 janvier 2022, ainsi que la libération prévisionnelle de plus de 19 millions UV durant la période du 14 janvier au 28 février 2022 (pour les dosages 500 mg et 1G), avec la mise sur le marché de 3 millions de boites au cours de la semaine allant du 20 au 27 janvier 2022.
Pour l’Amoxicilline (Acide Clavulanique adulte), sa mise sur le marché comprend plus de 1,3 millions UV du 14 janvier au 28 février 2022, alors que la Vitamine D, il est mis sur le marché plus de 4 millions UV prévues à la fabrication entre le 20 janvier et le 2 mars 2022.
Affirmant avoir pris des « mesures anticipatives » par l’augmentation de la capacité de production et l’ajustement des programmes d’importation ou de distribution pour satisfaire les besoins en riposte à la pandémie du Covid-19, le ministère a, toutefois, souligné que la résurgence des contaminations a engendré une « très forte augmentation » de la demande de ces produits.
A ce propos, le ministère a rappelé l’impérative nécessité de « se conformer à la dispensation sur prescription médicale afin d’éviter le mésusage des médicaments, qui entraine notamment des phénomènes de résistances aux antibiotiques, accidents hémorragique ».
Il a également indiqué avoir mis en place des réquisitions pour les établissements de fabrication, d’importation et de distribution en gros, rendant la mise sur le marché « obligatoire » de toutes les quantités fabriquées et/ou importées au profit des pharmaciens d’officine « dans un délais ne dépassant pas les 48 heures à compter de la réception de ces médicaments par les établissements de distribution en gros ».
Des inspections, notamment dans le cadre de brigades mixtes installées avec le ministère du Commerce, sont actuellement diligentées en vue de vérifier le respect des dispositions des réquisitions, a noté le ministère, précisant que toute pratique de spéculation, de rétention ou de ventes concomitantes, engendrant des problématiques de disponibilité, « sera sanctionnée conformément à la législation et la réglementation en vigueur ».