Les cours du pétrole repartaient à la hausse mardi, après deux séances en baisse, stimulés par la confiance des investisseurs envers une demande ferme, malgré la propagation du variant Omicron du Covid-19.
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en mars prenait 1,41% à 82,01 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février grimpait de 1,43% à 79,35 dollars.
« Le pétrole est un peu plus ferme après la chute d’hier », commente Neil Wilson, analyste chez Markets.com.
Pour de nombreux analystes, la demande en pétrole devrait continuer à augmenter, en dépit de la propagation du variant Omicron du Covid-19.
« Omicron n’a pas encore fait les ravages du variant Delta et pourrait ne jamais les faire, maintenant la reprise mondiale sur la bonne voie », note Jeffrey Halley, analyste chez Oanda Asie Pacifique.
La capacité de production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires (OPEP+) reste quant à elle limitée, le cartel ne remplissant pas ses objectifs de production.
« Ces deux facteurs continueront de soutenir les perspectives haussières du pétrole », poursuit l’analyste d’Oanda Asie Pacifique.
En outre, « le dollar américain plus faible soutient également les prix de l’énergie, mais les marchés attendent une multitude d’orateurs de la Fed cette semaine », dont les interventions pourraient faire fluctuer le billet vert, souligne Victoria Scholar, analyste chez Interactive Investor.
En particulier, le président de la banque centrale américaine (Réserve fédérale américaine, Fed), Jerome Powell, va promettre mardi, devant le sénat américain, de mettre tout en oeuvre « pour empêcher l’inflation de s’enraciner » aux États-Unis ce qui va dans le sens d’un raffermissement de la politique monétaire et de la monnaie américaines.
Dans ce contexte d’augmentation de la demande « et d’offre contenue de l’OPEP+, les perspectives à court terme restent positives pour les prix du brut.
Cependant, la menace de nouveaux variants [du Covid-19] pourrait limiter leur progression », tempère Mme Scholar.
L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) doit également publier à la mi-journée ses prévisions pour la consommation, l’offre, le commerce et les prix des principaux types de carburant, avec de premières projections pour 2023 qui pourraient influer sur le marché.
AFP