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Balance commerciale : d’un déficit de 10,6 milliards de dollars, à un excédent de 1,04 milliards de dollars, en une année

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Dans la tempête, et au cœur d’une multitude d’événements économiques et politiques qui n’ont pas manqué d’attirer toute l’attention des citoyens, tel que la relance de l’importation automobile, la reprise des crédits bancaires, l’ouverture de la foire de la production nationale, et la vaste opération d’installation des nouvelles assemblées communales et de wilayas, l’exploit d’atteindre un excédent de 1,04 milliards de dollars de la balance commerciale, réalisé en seulement une année, a failli passer sous sourdine.

Arrêté au 30 novembre passé, cette situation financière témoigne si besoin est d’un changement notable dans la gestion des équilibres économiques, du fait que sur le plan stratégique, il y ‘a lieu de noter que la facture d’importation est passé de 60 milliards de dollars à 30 milliards de dollars en un laps de temps record.

Ce qui pourrait dénoter avec force l’existence d’une surconsommation sciemment mise en place pour servir la surfacturation à travers l’importation de volumes de produits de nature superflue. Une situation qui a prévalu durant des années, et qui n’a pas manqué de tirer l’économie nationale vers le bas, notamment, lorsque les prix du baril de pétrole ont frôlé les 22 dollars alors que la pandémie de la Covid-19 faisait des ravages.

C’est dire que cette avancée ne s’est pas faite au détriment des besoins nationaux du consommateur, et n‘a pas engendré de grandes pénuries, sinon celles orchestrées par la mafia de la spéculation. cependant la fatalité qui consistait à évaluer chaque année le montant du déficit commercial, l’économie national enregistre désormais un excédent qui s’explique selon le Premier ministre par la régulation du marché nationale , et l’introduction de nouveaux paradigmes de gestion dument soutenu par des décisions fortes qui ont fini par prouver sur le terrain, que la rationalisation des dépenses et la réduction de la facture de l’importation n’étaient des chimères que pour les anciennes gouvernances, qui ne voulaient pas du changement.

Cela étant il faut reconnaître, que parmi les facteurs qui ont largement contribué à la réalisation d’une telle avancée, le retour des prix du pétrole au-delà des 80 dollars a été conséquent, et rappelle les effets omniprésents de la dépendance aux hydrocarbures.

Bien que sur ce terrain, les objectifs fixés par le président de la République ont été atteints et sont appelé à s’améliorer, du fait, que le volume des exportations hors hydrocarbures frôle les 4,5 milliards de dollars, et n’aura aucune difficulté à atteindre les 5 milliards de dollars prévus.

Ceci étant, autant les indicateurs commerciaux virent au vert, autant leurs stabilité demeure tributaire, en premier lieu, de la stabilité des prix du pétrole, et ce dans la mesure établi dans la loi de finances 2021, basé sur un prix référentiel de 50 dollars le baril. Comme il est d’une importance capitale de maintenir, voire de renforcer les contours d’une nouvelle dynamique économique, essentiellement orientée vers la protection de la production nationale, et notamment, l’encouragement et la facilitations à l’investissement, qui pourrait être le vecteur le plus influent sur l’économie nationale les prochaines années.

A cela doit s’ajouter impérativement une consolidation des assises juridiques, dans l’optique de libérer l’initiative et de permettre aux organismes financiers de jouer un rôle prépondérant dans la réalisation des projets et de la création de la richesse et de l’emploi. En attendant, un équilibre plus solide et reflétant une indépendance réelle des hydrocarbures, il  est incontournable de baliser et de valoriser ces acquis inédits.

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